Le pitch est assez simple. Russel Stone, professeur de littérature dépressif, anime un atelier d’écriture à l’université de Chicago. Parmi ses étudiants, Thassa Amzwar, jeune kabyle qui a fui l’Algérie, perdu ses parents et qui a passé sa vie à émigrer. Pourtant, elle est rayonnante, joyeuse et est l’incarnation de la bienveillance, voire même du bonheur. Serait-elle atteinte d’une maladie rare ? La fameuse maladie du bonheur ? Russel Stone en parle à Candace Weld, psychologe de la fac. Une relation s’instaure entre ces trois personnes marquées par la vie. Suite à un concours de circonstances étonnant, Thassa Amzwar devient une attraction médiatique et scientifique. Les médias friands de cette jeune fille toujours heureuse et les généticiens avides de savoir si oui ou non, la jeune Thassa possède un gêne particulier, celui du bonheur.
« Générosité » est un grand livre, vraiment. De ceux que l’on brûle de finir et qui, une fois refermés, nous manquent. Mieux, une fois refermé, « Générosité », nous oblige à nous poser la question que tous les philosophes ont posé au moins une fois, celle avec laquelle l’Humanité toute entière se débat chaque jour : le bonheur, c’est quoi ?
Une citation du livre est d’ailleurs en résonance. « Les livres sur le bonheur sont formels : nous sommes conçus pour croire que ce que nous désirons nous rendra heureux, mais conçus de telle sorte que la possession nous procure un bien maigre frisson. Vouloir est ce qu’avoir aspire à retrouver ».
Générosité, Richard Powers, Cherche Midi, collection lot 49