En cemoment, je suis gâtée. J’enchaîne des livres superbes, des écritures différentes qui brossentdes portraits de femme … Et avec Cent ans, je suiscomblée et conquise ! Je peux vous dire que ce livre est magnifique, que j’ai lu chacune de ces pages avec émotion et fébrilité. Aux abois, attentive au chemin suivi par ces femmes. Quatre femmes, quatre générations retracées sur un siècle. Dans cette descendance, la plus jeune est Herbjørg.Herbjørg Wassmo, l’auteure. Récit autobiographique ? En partie, oui. Elle a trouvé son aïeule par le biais d’une brochure parlant d’un retable peint par un pasteur. Une femmeavaitposé comme modèle pour l’ange : « cette femme était Sara Susanne Krog,née Big Lind, le 19 janvier 1842 à Kjopsvik dans Le Nordland ». Même nom, même prénom que l’arrière grand-mère d’ Herbjørg. Et voilà comment se tisseune fresque familialemagnifique. Sara Susanne a perdu son père. Se mère se retrouve seule à élever ses 9 enfants dans le nord de la Norvège. La vie est dure dans cette partie du pays et l’on presse Sara Susanne de se marier. Son mari Johannes Krog, est bègue mais possède de la patience, du courage. Entre ses bras, Sara Susanne découvre le plaisir de l’amour charnel. Le couple part s’installer tout au nord là où l’on vit de la pêche. Les affaires de Johannes prospèrent, les maternités s’enchaînent pour Sara Susanne. Trop justement. La rencontre avec le pasteur sera un catalyseur et Sara Susanne en sera changée. Des 12 enfants, Eleda la dernière se mariera contre l’avis de sa mère à Frederik. Une femme entièrement dévouée à son mari et quand celui va tomber gravement malade, ils devront partir à Kristina devenue Olso. Impossible d’amener avec eux l’ensemble des enfants alors Eleda doit faire un choix.Les petits seront placés dans des familles et les aînés les accompagneront. Le poids de la culpabilité mêléà la joie de partir.Et Eleda découvre la ville, le clivage qui existe entre gens du nord et du sud. On ne se mélange pas… Femme de caractère, Eleda est l’incarnation de l’épouse dévouée à son mari. Quand Freredik meurt, elle décide de réunir à nouveau ses enfants. Hjørdis est arrachée à ses parents nourriciers et ne comprend pas la situation. Qui est cette femme qui prétend être sa mère ? Elle partira très tôt de la maison. La guerre éclate et Herbjørg verra le jour en 1942.Enfant qui se réfugie dans l’écriture et qui garde précieusement ses carnets jaunes. Les cache pour qu’il ne les découvre pas. Qui est-il ? A demi-mots, Herbjørg Wassmo décrit le poids de la honte qu’ellea longtemps porté. La vie de ses femmes est intimement liée à l'histoire de la Norvège. A travers ces portraits de femmes retracés de 1860 à 1960, il s’agit de la déclinaison de la femme sous plusieurs angles. Les bonheurs rares côtoient les peines, la douleur. Un roman fort tout simplement magnifique, un coup de cœur ! Et ce sont autant de paquets d’émotions qui se sont ancrés… Les billets d'Anna, Dominique, Kathel, Margotte
En cemoment, je suis gâtée. J’enchaîne des livres superbes, des écritures différentes qui brossentdes portraits de femme … Et avec Cent ans, je suiscomblée et conquise ! Je peux vous dire que ce livre est magnifique, que j’ai lu chacune de ces pages avec émotion et fébrilité. Aux abois, attentive au chemin suivi par ces femmes. Quatre femmes, quatre générations retracées sur un siècle. Dans cette descendance, la plus jeune est Herbjørg.Herbjørg Wassmo, l’auteure. Récit autobiographique ? En partie, oui. Elle a trouvé son aïeule par le biais d’une brochure parlant d’un retable peint par un pasteur. Une femmeavaitposé comme modèle pour l’ange : « cette femme était Sara Susanne Krog,née Big Lind, le 19 janvier 1842 à Kjopsvik dans Le Nordland ». Même nom, même prénom que l’arrière grand-mère d’ Herbjørg. Et voilà comment se tisseune fresque familialemagnifique. Sara Susanne a perdu son père. Se mère se retrouve seule à élever ses 9 enfants dans le nord de la Norvège. La vie est dure dans cette partie du pays et l’on presse Sara Susanne de se marier. Son mari Johannes Krog, est bègue mais possède de la patience, du courage. Entre ses bras, Sara Susanne découvre le plaisir de l’amour charnel. Le couple part s’installer tout au nord là où l’on vit de la pêche. Les affaires de Johannes prospèrent, les maternités s’enchaînent pour Sara Susanne. Trop justement. La rencontre avec le pasteur sera un catalyseur et Sara Susanne en sera changée. Des 12 enfants, Eleda la dernière se mariera contre l’avis de sa mère à Frederik. Une femme entièrement dévouée à son mari et quand celui va tomber gravement malade, ils devront partir à Kristina devenue Olso. Impossible d’amener avec eux l’ensemble des enfants alors Eleda doit faire un choix.Les petits seront placés dans des familles et les aînés les accompagneront. Le poids de la culpabilité mêléà la joie de partir.Et Eleda découvre la ville, le clivage qui existe entre gens du nord et du sud. On ne se mélange pas… Femme de caractère, Eleda est l’incarnation de l’épouse dévouée à son mari. Quand Freredik meurt, elle décide de réunir à nouveau ses enfants. Hjørdis est arrachée à ses parents nourriciers et ne comprend pas la situation. Qui est cette femme qui prétend être sa mère ? Elle partira très tôt de la maison. La guerre éclate et Herbjørg verra le jour en 1942.Enfant qui se réfugie dans l’écriture et qui garde précieusement ses carnets jaunes. Les cache pour qu’il ne les découvre pas. Qui est-il ? A demi-mots, Herbjørg Wassmo décrit le poids de la honte qu’ellea longtemps porté. La vie de ses femmes est intimement liée à l'histoire de la Norvège. A travers ces portraits de femmes retracés de 1860 à 1960, il s’agit de la déclinaison de la femme sous plusieurs angles. Les bonheurs rares côtoient les peines, la douleur. Un roman fort tout simplement magnifique, un coup de cœur ! Et ce sont autant de paquets d’émotions qui se sont ancrés… Les billets d'Anna, Dominique, Kathel, Margotte