Tandis que le camp Ouattara a lancé l'assaut sur Abidjan, des hélicoptères de l'ONU et de la force française Licorne ont visé le palais et des camps de Gbagbo pour "protéger la population civile". Le regroupement et les évacuations d'expatriés se poursuivent.
L'"assault final" serait en cours. Les forces d'Alassane Ouattara passent à l'offensive mardi matin sur les positions défendues par les pro-Gagbo. Explosions et tirs d'artillerie ont retenti aux abords du palais présidentiel, de la radio-télévision nationale (RTI) et de l'un des deux ponts reliant la cité lagunaire à l'aéroport,
ont rapporté des journalistes de Reuters et de l'AFP. Ces forces sont appuyées par la Mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci), qui a annoncé lundi soir que ses hélicoptères avaient tiré à Abidjan sur le palais et la résidence de Laurent Gbagbo, ainsi que sur deux camps de son armée. Des bombardements auxquels les unités présentes en Côte d'Ivoire(la force Licrone) ont participé "conformément à la résolution 1975" de l'ONU, ont précisé l'ONU et l'Elysée, qui expliquent avoir agi sur demande "urgente" du secrétaire général de l'ONU.