Une lumière c’est bien, une lumière en mouvement c’est mieux. En écrivant cette phrase, je me rends compte de son coté aberrant : plus mobile que la lumière (300 000km/S) tu meurs! Et pourtant, quand la lampe est fixe, la lumière bouge tellement vite qu’on doit avoir l’impression qu’elle n’a pas bougé. Je me comprends.
Pourquoi cette leçon de physique de comptoir ? Pour introduire l’œuvre de Julio Cesar Gonzales. Formé au RISD (j’ai appris ce que voulait dire cet acronyme en lisant cette interview), le petit Gonzales voulait être vidéaste. Finalement, non. Sur internet, il a appris plein de trucs avec pleins de techniques différentes, cybernétique en veux tu en voila, et il a inventé ce système ou il fait tourner un fil lumineux d’origine obscure sur un axe. La persistance rétinienne aidant, la ligne devient volume, et le tour est joué.
Redevenons sérieux : ça me rappelle les expériences de Moholy-Nagy, en particulier celles menée au New Bauhaus de Chicago. J’ai toujours pensé que l’alliance de la lumière et du mouvement avait ouvert la voie à la virtualité dans l’espace. Bon j’arrête là, place à l’artiste.
L'artiste dans ses murs
Via TheCreatorProject