Printemps sur parking,
Confettis de carnaval ?
Non, pétales de prunus,
Abandonnés,
Laissés au vent et à l'oubli,
Comme une pluie chaude d'avril,
Là, sur la tôle rutilante,
De quoi imaginer la suite,
Printemps "bling bling",
Comme le reste,
Où seuls les reflets valent la peine,
Je reste seul, l'âme lointaine,
En pensant combien la nature est forte.
Pendant ce temps, là-bas, la centrale continue de saigner,
Et de se répandre en mer.
Leur poison, c'est déjà notre poison.