Piaggesi affirme qu’ »il est surpris de voir les libyens prendre le conflit armé avec une certaine joie car ils subissent une dictature qui durent depuis 42 ans. Tout cela me rend conscient que le bonheur, ce n’est pas que l’aspect matériel. » Piaggesi a voyagé en Palestine l’année dernière où il est resté 8 mois en tant que bénévole pour une organisation catholique.
Après son retour en Argentine, il a économisé de l’argent avant de voyager en Europe en compagnie de sa sœur afin de rendre visite à des amis. Tandis que sa sœur est retournée à Mendoza, il a préféré partir en Libye afin d’aider les rebelles à mettre fin à la dictature du colonel Kadhafi.
Le père de José Piaggesi ne prend pas son fils pour un illuminé : « il a toujours été un gars qui aime rendre service et aider les autres. Il n’a pas de besoin économique. Il est très talentueux, il parle 4 langues et a appris l’arabe en quelques mois sur internet. Ce n’est pas facile de savoir que son fils est en Libye en train de se battre contre les mercenaires de Kadhafi mais je sais qu’il a vraiment envie de le faire. »