ANTHOLOGIE La luxure  

Publié le 04 avril 2011 par Harmonieb

ANTHOLOGIE

La luxure

Le sujet de notre anthologie est la luxure, comme le titre de ces pages l'indique. Ce thème fut choisi en commun avec six autres élèves de la classe de première S1, chacun ayant choisi un des sept péchés capitaux. La luxure désigne un penchant immodéré pour la pratique des plaisirs sexuels. Elle renvoie aussi à une sexualité désordonnée ou incontrôlée. Le mot provient du latin luxuria, qui date de 1119. La luxure fait partie des 7 péchés capitaux instaurés par l’église, caractérisant les préceptes inculqués par la chrétienté. De nos jours, en Occident, les aventures sexuelles sans mariage, tout comme le concubinage. On peut citer aussi certaines pratiques sexuelles, marginales, comme l’échangisme, la sexualité de groupe, le voyeurisme ou l’exhibitionnisme.

Nous disposons, pour cette anthologie de cinq poèmes de siècles différents. Pour le XVe siècle, qui inclu le début de la période Humaniste, nous proposons un poème de Pietro Aretino, dramaturge et écrivain italien . Le Sonnet I s'inscrit dans le recueil des Sonnets Luxurieux, qui comme son nom l'indique rergoupe des poèmes sous forme de sonnets, tous aussi exhaustif du thème les uns que les autres.

Afin d'illustrer la luxure au sein du XVIIe siècle, communément appelé "siècle des lumières", nous empruntons au poète Bernard de la Monnoye son poème " Lise en un bal s'étant mis la hanche".

Pour ce qui est du XIXe siècle, nous avons choisi deux poèmes de Charles Baudelaire : "Le monstre, ou le Paranymphe d'un nymphe macabre " et "Le serpent qui danse" tous deux issus du receuil de poèmes Les Fleurs du Mal.

Pour le XX ème siècle, nous avons choisi La Luxure, de Bernard Dimmey, qui de part son nom et son contenu convient tout à fait au sujet à traiter.

Nous avions trouvé un sixième poème qui correspondait à notre thème, et n'avons pu nous résoudre à le laisser de côté. Ainsi, notre anthologie comptera au total sept poèmes, au lieu de six. De ce fait, le corpus de texte sera composé de six oeuvres d'auteurs reconnus, et d'une production personnelle. Le sixième poème est Luxures, de Paul Verlaine, qui appartient au recueil Jadis et naguère.