Les premiers bourgeons ont fait leur apparition, le printemps est de retour et avec lui, son lot d'allergènes qui causent bien des soucis à des millions de Français, victimes du fameux « rhume des foins ». Période de pollinisation des graminées, le printemps est en effet synonyme de troubles ORL plus ou moins sérieux pour une partie importante de la population, avec des variations périodiques en fonction des régions, en raison des différences de climat.
L'occasion de rappeler le rôle essentiel du pharmacien face à ces maux pour lesquels de nombreux patients ne jugent pas utile de consulter un médecin.
Être rapidement soulagé : Les personnes sujettes aux allergies saisonnières présentent généralement un état de santé général satisfaisant. Les larmoiements, l'écoulement nasal et l'irritation de la gorge sont rarement accompagnés d'autres troubles. Parfois, une légère asthénie se fait sentir mais rien d'alarmant. Dès lors, les Français touchés par le rhume des foins ne jugent pas toujours utile de se rendre chez le médecin pour ces maux liés aux pollens. Ils sont même 20 % à déclarer se rendre chez le pharmacien sans consulter au préalable leur généraliste, médecin ORL ou allergologue.
Sans prétendre remplacer ces derniers, le pharmacien doit pouvoir apporter une réponse satisfaisante à ces patients qui ne souhaitent qu'à être rapidement soulagés de leur gêne respiratoire. Dans cette optique, les antihistaminiques sont une première arme. Seulement, ils ne sauraient faire l'objet d'un traitement sur le long terme. Ils présentent en plus l'inconvénient de provoquer parfois une certaine somnolence même si les laboratoires ont fait de grands progrès, sur les traitements de deuxième génération, pour atténuer cet effet secondaire.
En complément, le pharmacien pourra proposer des traitements locaux tels qu'un spray nasal à base d'eau de mer ou du sérum physiologique afin de débarrasser le nez des allergènes et de maintenir l'hydratation des muqueuses. Pour les yeux, les collyres permettent de soulager l'irritation oculaire et le gonflement des paupières.
Les consignes à rappeler : Mais outre la dispensation du traitement, le rôle du pharmacien est également de prodiguer les conseils de prévention. Il n'hésitera pas à rediriger vers un médecin celles et ceux dont l'allergie devient particulièrement gênante ou dont les symptômes ne sont pas soulagés par la le traitement. La présence de fièvre et une fatigue trop importante sont également les signes qu'une consultation s'impose : le pharmacien doit alors rappeler les limites de l'automédication en l'absence d'un diagnostic fiable.
Le pharmacien doit également conseiller à tout patient allergique d'éviter les efforts physiquesimportants en extérieur, lors des périodes de pollinisation, de ne pas fréquenter les espaces verts où l'herbe vient d'être tondue et de porter un masque en cas d'activités de jardinage. Derniers conseils à prodiguer, rouler les fenêtres fermées en voiture lors des pics de pollinisation et penser à faire changer régulièrement les filtres des systèmes de climatisation.
La désensibilisation, une vraie solution : Le pharmacien doit aussi inviter les personnes allergiques à consulter un médecin allergologue : la désensibilisation donne souvent de bons résultats et ne passe plus nécessairement par des injections sous-cutanées puisqu'il est, dans certains cas, possible de subir un traitement par gouttes sublinguales.
Plus aucune raison pour ne pas consulter donc ! D'autant que les traitements sont en partie remboursés par la Sécurité sociale et que les complémentaires Santé telles qu'Assuréo prennent en charge la partie restante. Les allergies ne sont donc plus une fatalité et il est important de faire passer le message.
Source : Publi-information en partenariat avec Assuréo, le spécialiste de la complémentaire santé en ligne
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