Optimistes et pessimistes

Publié le 04 avril 2011 par Brunetisa

Voici un extrait du livre de , « La force de l’Optimisme »

« Optimistes et pessimistes : je les étudie depuis 25 ans.

Le trait qui définit le pessimiste est sa tendance à croire que les malheurs durent longtemps, qu’ils saperont tout ce qu’il entreprendra et qu’il en porte l’entière responsabilité. L’optimiste, en revanche, qui doit faire face aux mêmes coups durs que réserve la vie, y réagit de manière parfaitement contraire. Il prend une défaite pour un revers provisoire dont les causes ne dépassent pas la situation précise. Il ne se la reproche point : ce sont les circonstances, la malchance ou les autres qui en sont responsables. Il ne se laisse pas démonter par l’échec. Il considère toute situation difficile comme un défi à relever, une incitation à se surpasser.

Ces deux modes de pensée ne sont pas sans conséquences. On peut affirmer sans exagération que des centaines d’études montrent la prédisposition du pessimiste à renoncer facilement et à se désespérer. Elles révèlent par ailleurs que l’optimiste réussit mieux à l’école, dans la vie professionnelle et dans les activités sportives. Il dépasse souvent les prévisions des tests d’aptitude. Candidat à des élections, il a plus de chance de se faire élire que le pessimiste. Il bénéficie d’une santé enviable et vieillit bien, les maladies qui viennent normalement avec l’âge l’épargnant dans une large mesure. Il y a même lieu de croire dans ce cas à une longévité accrue.

J’ai pu constater que, sur des centaines de milliers d’individus testés, il y a invariablement un pourcentage étonnamment élevé de pessimistes invétérés et une proportion à peine moins importante de personnes qui souffrent d’une propension sérieuse au pessimisme. J’ai appris qu’il n’est pas toujours chose aisée que de déterminer si l’on a soi-même ce tempérament, si bien que, sans forcément le savoir, un très grand nombre de personnes vivent sous son emprise. Des tests décèlent en effet des traces de pessimisme dans les propos d’individus qui ne se voyaient pas du tout dans ce rôle, traces que d’autres perçoivent pourtant et qui provoquent bel et bien des réactions négatives de leur part.

Une attitude pessimisme paraît quelquefois tellement ancrée qu’on juge impossible de l’infléchir. Or, j’ai établi que l’on peut s’en débarrasser. L’optimisme s’apprend, non pas au moyen d’astuces dérisoires comme le fait de siffler un air gai ou de répéter des banalités (en somme, la méthode Coué), mais grâce à l’acquisition de nouvelles compétences cognitives. Celles-ci ont vu le jour dans les laboratoires et les cliniques de psychologues et de psychiatres, et non des moindres, avant d’être rigoureusement confirmées dans la pratique. »

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