Un tour semi-guidé qui débutait le vendredi matin vers 5h00 du matin. C'était ma première fois. Pas elle.
Nous étions réunis, 20-25 étrangers du Québec, généralement pairé avec un(e) ami(e), un parent, un proche, dans un autobus qui nous ferait passer du stationnement d'un Bureau en Gros à Montréal pour nous amener dans la Grosse Pomme.
Nous étions toujours deux-trois coups en avance sur le groupe et ça a semblé iritter la guide. Elle était fermée à toute forme d'humour, elle semblait nous mépriser, répondait à nos questions d'un ton sec et aigri, nous et deux-trois autres couples qui avaient eu un peu de flair eux aussi. Pourtant, pourquoi nous l'avoir proposé si c'était un irritant pour elle?
L'agenda de notre guide était totalement différent du nôtre. Notre week-end a été extraordinaire. On a adoré notre visite de trois jours et la recommandons à quiconque n'est jamais allé à New York. En trois jours semis-guidés on a le temps de voir New York en général et de noter les endroits que nous voudrions visiter en profondeur. Ce que nous avons fait année après année par la suite (avec et sans enfants).
Elle avait à sa disposition plus de dix films à visionner pour rendre le trajet de retour moins long dans l'autobus mais ne nous as jamais laissé le choix, nous imposant deux films de son choix. Avec un acteur qu'elle aimait beaucoup et qui lui ressemblait beaucoup à bien y penser. Mais sans la moustache et en fille.
Après le premier film, par dessus lequel tout le monde a parlé tellement fort que le peu de gens qui l'écoutait n'entendait rien, un léger putch s'est organisé avant que le second commence et dans un geste de dépit la guide nous as mis le film que les gens majoritairement souhaitaient voir.
Jean Charest conduit le même autobus pour le Québec. Avec son agenda qu n'a rrrrrrrrrrrrrrrrrrrien à voir avec la population.
Il ne veut pas faire de commission d'enquête sur le milieu de la construction parce qu'il ne veut pas exposer ses croches amis et déraciner la fondation de son parti.
Même si la population souhaite cette commission plus que tout. Même si la police, chargée de faire "le ménage", réclame elle-même cette commission qui ferait un meilleur ménage.
Il ne veut pas faire de moratoire sur les gaz de schiste malgré le tsunami d'inquiétudes que soulève l'application des gazs de shiste à travers le monde. Et maintenant un rapport dévastateur sur l'amateurisme et la dangereuse incompétence de son ministère.
On est tous dans son autobus. Notre guide est désorienté. Il fait un peu pitié.
À quand le putch?