Et voilà, après cinq années passées en compagnie de Bill et de ses charmantes épouses, j’ai enfin mis un terme à la série Big Love qui a été annulée récemment et a donc pu s’arrêter quand il en était encore temps. J’ai une histoire particulière avec cette série à laquelle j’ai eu du mal à accrocher dans les premiers temps. Et puis les épisodes passant, je me suis attachée aux personnages et j’ai eu envie de les accompagner jusqu’au bout de leurs aventures franchement pas de tout repos !
Bill a 3 épouses
Pour ceux et celles qui ne connaissent pas la série, Big Love raconte l’histoire d’une famille de mormons polygames. Je précise puisque les mormons n’ont pas tous un ribambelle de femmes à leurs trousses. La série raconte donc comment une telle famille peut vivre au beau milieu des Etats-Unis, les problèmes qu’elle rencontre au quotidien par rapport à la société et surtout leur propre quotidien.
Comment partager un homme ? Comment se faire accepter et trouver sa place ? Comment être heureux tout simplement quand tout est aussi compliqué que la vie de ce cher Bill ? Voilà autant de questions auxquelles la série répond.
À la puissance 3
Big Love est donc avant tout un drama familial. Après tout, que Bill ait trois femmes ou une seule, les intrigues sont sensiblement les mêmes. Même si évidemment la force de la série réside dans cette « curiosité » qu’est la vie de polygame.
Malgré les 5 courtes saisons de la série, je ne me suis pas lassée de la suivre, mais je n’en ai jamais été fan non plus. Disons que chaque épisode est l’occasion de retrouver ces personnages bien écrits et attachants, et c’est là la grande force de la série.
Même si le personnage de Bill – l’époux comblé – est bien sûr au centre de la série, je pense que sa vraie force réside quand même dans les trois femmes qui l’entourent. Aussi différentes l’une de l’autre, elles amènent chacune une dimension intéressante à la série.
Quant à la fin, jamais facile de conclure une aventure télévisuelle, je dois dire que j’ai beaucoup apprécié la conclusion de cette série. À la fois pleine d’émotions et autres jolis sentiments. La famille Henrickson me manquera, c’est certain, même s’il était important que la série s’achève pour ne pas trop tourner en rond et se perdre.