The Pink Pant theory [une histoire abrégée du Printemps arabe]

Publié le 04 avril 2011 par La Bienveillante @Ema_Dellorto

Et ce n'est pas "Big Bang" prononcé à la Taïwonaise (fallait-il la faire ?)

C'est con une fille.

Probablement autant qu'un révolutionnaire arabe.

On a un cerveau fait pour ça : retenir quels vêtements mode faut porter.

De la Tunisie à la Libye en passant par l'Egypte et le Yémen, du Podium à la Rue en passant par la Pub et la Série mode...

Ca se propage.

Donc le pantalon rose.

Déboule tel un embrasement  devant un public médusé de l'audace (résille + seins + teddy + lanières + gueule aryenne). 

On y croit moyen, au buzz.

Ca se présente mieux, beach babe, hippie adepte des sit-in sur l'air de Rock the Casbah !

Choupette, la starlette emboîte le pas. Si Sienna y va, le filon ne va pas se Tahrir.

Peut mieux faire mais prometteur...

Et puis non.

Les catas s'enchaînent.

Algérie ?

Dangereux, le flashy-paillettes. Pas à l'abri d'un coup de mitraillettes.

Bahraïn ?

Flop.

Trop naïf ?

Et Sanaa pas été en s'arrangeant. Honnètement, Yemen fait du souci. Ca n'a plus rien de pacifique, de bubble-gum, de chamallow. Ca fait peur aux garçons.

Au point que certaines crient au complot militaro-modesque pour nous ridiculiser.

Jusqu'au fatal attentat fashion.

Je ne m'y risquerai pas.