Et ce n'est pas "Big Bang" prononcé à la Taïwonaise (fallait-il la faire ?)
C'est con une fille.
Probablement autant qu'un révolutionnaire arabe.
On a un cerveau fait pour ça : retenir quels vêtements mode faut porter.
De la Tunisie à la Libye en passant par l'Egypte et le Yémen, du Podium à la Rue en passant par la Pub et la Série mode...
Ca se propage.
Donc le pantalon rose.
Déboule tel un embrasement devant un public médusé de l'audace (résille + seins + teddy + lanières + gueule aryenne).
On y croit moyen, au buzz.
Ca se présente mieux, beach babe, hippie adepte des sit-in sur l'air de Rock the Casbah !
Choupette, la starlette emboîte le pas. Si Sienna y va, le filon ne va pas se Tahrir.
Peut mieux faire mais prometteur...
Et puis non.
Les catas s'enchaînent.
Algérie ?
Dangereux, le flashy-paillettes. Pas à l'abri d'un coup de mitraillettes.
Bahraïn ?
Flop.
Et Sanaa pas été en s'arrangeant. Honnètement, Yemen fait du souci. Ca n'a plus rien de pacifique, de bubble-gum, de chamallow. Ca fait peur aux garçons.
Au point que certaines crient au complot militaro-modesque pour nous ridiculiser.
Jusqu'au fatal attentat fashion.