Il a dans ce sens précisé qu’un film institutionnel est un film de communication interne ou externe d’une société, association, institution ou d’un groupe qui a objectif de faire connaître ou de présenter l’ensemble des activités de l’institution. Ce film peut adopter la forme d’une publicité TV ou plutôt celle d’un reportage.
Le critique marocain a indiqué que le cinéma de fiction n’a vu le jour au Maroc qu’au début des années soixante où il avait commencé à susciter l’intérêt à la fois du public et des critiques, relevant que l’émergence de ce genre cinématographique a eu un impact négatif sur le film documentaire et institutionnel “qui a connu un grand recul au niveau de la production”.
L’émergence du cinéma de fiction au détriment du film documentaire et institutionnel s’explique par la baisse des subventions accordées à ce genre cinématographique, a expliqué M. Guiroum, soulignant que plusieurs réalisateurs ont opté pour le cinéma de fiction du fait qu’il attire un public plus large.
En dépit de l’émergence du cinéma de fiction, le documentaire occupe de plus en plus une place de choix dans les différents festivals et manifestations cinématographiques, eu égard à l’importance des sujets traités, a encore noté cet ancien directeur du festival international du cinéma d’auteur de Rabat.
Il a en outre relevé que plusieurs réalisateurs marocains se sont illustrés dans le documentaire, citant à cet égard Ali Safi et Hakim Belabbes dont le film “Fragments” a remporté le Grand prix du 12ème Festival national du film de Tanger. MAP