À un cheveu du bonheur

Publié le 04 avril 2011 par Dodo44

L’Univers conspire de bien des façons à notre bonheur. On peut à l’occasion en méprendre une ou deux pour du malheur. Pourtant, son intention demeure. Que ce qu’on appelle épreuve nous force à ralentir, nous arrêter et réfléchir. Pour remarquer nos excès et manquements. Pour larguer le désuet et garder le vivant.

Par amour de soi. Naturellement.

C’est ce qui m’arriva en janvier. Mon corps me lança un message que je ne pus ignorer. Au moment où mes plus palpitantes aspirations allaient se concrétiser. Et que mon horaire se remplissait à craquer… Je craquai.

Là où insomnie, fatigue et fibromyalgie avaient échoué, la perte soudaine de cheveux par centaines atteignit l’objectif visé. Bon, ça va! J’ai vraiment peur. Qu’est-ce qui se passe avec moi?

Mes cheveux me laissaient littéralement tomber. Rien qu’à les effleurer, ils me restaient dans la main par poignées.

Si vous avez vécu l’expérience, vous savez comme elle est affolante. Plus ils tombent. Et plus on panique. Et plus ils tombent… Partout. Sur l’oreiller, le plancher, le clavier.

Le médecin confirma l’épuisement. Et l’urgent besoin de me calmer. Oh yé!

Déçue, je laissai aller nombre d’activités, ne conservant que l’essentiel. Outre le fait de me trouver superficielle d’avoir tant de peine, je reconnus la sagesse de ce signal qui révélait une vieille détresse.

Laquelle? Être chauve. Curieux, non? Lors d’une méditation, un ancien souvenir répondit à ma question.

Ma fête de cinq ans. Je reçus une poupée géante en cadeau. Même cheveux longs, ma jumelle. Un jour, j’allai dans ma chambre pour jouer avec elle… Ma petite sœur finissait de lui raser le coco. Quel impressionnant tableau!

Voilà pourquoi je craignais tant que mes cheveux ne repoussent pas!

Je compris que le stress est de la dynamite. Même s’il provient d’un agenda rempli à rebord de ce qu’on adore, on ne peut sans cesse dépasser nos limites sans faire sauter la marmite.

Hier, après deux mois de repos, mes cheveux étaient prêts pour un renouveau.

Au salon de coiffure, ma voisine racontait à sa coiffeuse son calvaire récent. Celle-ci lui expliqua avoir vécu semblable inconvénient. Même la coiffeuse qui s’amusait avec mes couettes me partagea sa capillaire défaite.

J’appelle ça des clins d’œil de l’Univers, moi!

Aujourd’hui, je remercie mon corps pour cet avertissement inoffensif. J’en connais d’autrement plus nocifs. Et j’apprécie l’espace de liberté, de détente et de spontanéité qui me ressource à volonté.

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