Le fabricant du BlackBerry, se bat actuellement avec les opérateurs pour savoir qui aura le contrôle des données. Pour RIM, il faudra passer par lui si on veut réellement transformer les téléphones portables en porte-monnaies électroniques, explique le Wall Street Journal. La question centrale, c'est de savoir où seront stockées les données actuellement sur la bande magnétique ou la puce des cartes bancaires avec l'apparition des téléphones NFC.
Deux solutions possibles : les données peuvent être stockées soit sur le téléphone, soit directement sur la carte SIM. Pour les opérateurs, ces éléments doivent être stockés de façon sécurisée dans la carte SIM, ce qui permet d'utliser cette dernière comme passerelle indépendamment du type de mobile. Mais RIM voudrait les stocker au sein de ses smartphones BlackBerry, pour lier les consommateurs à ses terminaux et limiter l'influence des opérateurs...et leurs prétentions en matière de revenus générés par le paiement mobil
Cette vision serait également à l'oeuvre chez Apple, dont les rumeurs suggèrent que la société travaille à son propre système de paiement mobile par NFC qui réduirait le rôle des opérateurs au strict minimum et lui permettrait de récupérer la majeure part des revenus. Mais les opérateurs mobiles ont un levier pour faire plier ces volontés d'émancipation : ils subventionnent les smartphones présents dans leurs circuits de distribution et l'arrêt de ce processus toucherait significativement les ventes des fabricants. source : generation-nt.com