Magazine Médias
Au pays des aveugles, les borgnes sont rois. Le délitement de l’UMP fait le bonheur très relatif du PS. En déclarant dimanche que, “ce soir, tout commence” Martine Aubry a donné le départ officiel de la course aux présidentielles. Une vraie course mais un faux départ. Car, si “tout le monde a le droit d’être candidat“, l’unité doit prévaloir prévient la Première secrétaire qui doucement mais sûrement avance ses pions. La taulière de la rue de Solférino entend bien verrouiller le dispositif pour DSK ou pour elle-même. Quitte à tout faire pour rendre inaudible l’entrée imminente de François Hollande dans la compétition. La lutte fratricide entre les ténors socialistes occulte l’essentiel. Le fossé entre les Français et leurs dirigeants politiques ne cesse de se creuser. Dans l’éditorial du Monde du 28 mars, Erik Izraelewicz rappelle que “lors de la campagne de 2007, le candidat Nicolas Sarkozy avait diagnostiqué avec pertinence le danger pour la démocratie de ce divorce entre les citoyens et leurs élus. Il avait compris que, pour rétablir le lien, il fallait que les politiques parlent un langage de vérité, qu’ils s’attaquent aux vrais problèmes, qu’ils cessent de provoquer des débats inutiles ou d’exacerber de grandes peurs” ... Lire l'article : http://www.viepolitique.net/dossier25.html