Il hante ce blog de temps à autres. Il va et vient sur le net, errant dans ses propres labyrinthe, signant quelques articles du côté du Fric-Frac club. Vous trouverez également son curieux pseudos cités en remerciement dans la plupart des romans de Fabrice Colin. G@rp (ah, oui, il fallait tout de même que je le nomme !) vient de e-publié chez Publinet un recueil de nouvelles : “Motel, et autres légendes urbaines”. M’accompagnerez-vous autour de cet étrange portion de désert américain ?
Ce recueil comprend trois nouvelles, dont la toile de fond est… son fameux Motel. S’en suivra deux bonus : une interview avec une foule de liens vers le web de l’auteur, et une nouvelle inédite, en dehors de la trame “Motel”.
C’est quoi ce Motel ?
Bonne question ! Quelque part entre l’Arizona et la Californie, peut-être, mais sans aucun doute, en dehors du temps. Peu importe après tout, le motel “Autre Monde” s’il est l’un des personnages principaux, n’est aussi en définitive que la toile de fond. Un peu comme chez King (Stephen, pas Elvis… quoi que…), il semble que ce Motel concentre des forces mystiques, du genre à attirer l’étrange, comme les phrases des cadillacs sur le parking piègent les papillons de nuit.
La poussière du désert où l’on croise de jeunes mariés évadés de Las Végas, encore saouls et pas pleinement conscients de ce qu’ils y ont faits. Les chambres de Motel U.S. tels qu’on les imagine, avec trop de chaines télés pour pouvoir les regarder toutes. Les néons à gogo mais plus de premières jeunesses. Des psychopathes en cavales, hélicos et grosses cylindrées en mode poursuite.
Vous aviez demandé le programme ? Ceci n’est qu’un aperçu !
Trois épisodes, donc, pour ce qui pourrait n’être qu’une saison 1.
Trois histoires, sans fioritures, avec des “acteurs” haut en couleur, soignés comme G@rp sait le faire. Le sosie du King, par exemple : plus vrai que nature.
Cela va vite, très vite. Trop même, car si vous n’y prenez pas garde, les 56 pages du recueil vont s’envolent à peine votre epub ouvert.
Ce que l’éditeur en dit :
Concevoir un polar comme une saison de Série américaine, de celles qui font le fond ronronnant d’un poste de télévision dans un motel de bord de route, pas très classe ?
Eh bien, il suffit peut-être d’y installer un personnage en train de regarder les Experts, attraper une image du King ou un bruit d’hélico… On a tous les stéréotypes, ne reste plus que l’énigme. Mais si l’énigme, c’était seulement le plaisir qu’on a à s’enfoncer dans cet imaginaire qui nous précède, à y projeter nos jeux de lecture ?
Alors, c’est cela, l’énigme : ce qui nous pousse à lire, et nous y fait prendre plaisir. Soyez-en sûr, il y a tous les ingrédients.
C’est quoi, votre numéro de chambre ?
13 ?
Alors là, on peut dire que vous avez du bol, c’est la seule qui capte Presley Chanel, vous voyez.
Par contre, vous avez bien compris, hein ?
Pour le ménage, je veux dire.
Ce que j’en dis :
comme d’habitude, G@rp m’impressionne encore. Comme d’habitude, il jongle avec les clichés, pour mieux les détourner. Il se passe des structures narratives convenues pour distiller sa “touch”, tout en humour noir. Un vrai plaisir…
Quand je pense que le gars va sortir un titre chez NumérikLivre pour la série EnAttendant2012… et qu’il met la main dans l’encrier pour terminer un roman dont le teaser (sous forme de photos) m’avait paru des plus énigmatiques, moi, je vous le dis : on n’a pas fini d’en lire, du G@rp.
Motel, et autres légendes urbaines, chez publienet
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