C’est avec grand intérêt que le MFC a appris que le tribunal administratif avait ordonné au maire de Nîmes de stopper son projet de tram et de faire reboucher les trous déjà fait.... ce qui va coûter près d’un million d’euros au contribuable nîmois.
Le MFC note que cela résulte d'une demande faite en référé par une association de quartier, l’ASPIQ, qui avait fait valoir des manquements dans l'enquête publique quant aux "effets de ces travaux sur la saturation supplémentaire du trafic urbain, la pollution atmosphérique, la commodité du voisinage et la santé". Or, ce sont précisément là les reproches que ne cesse de formuler le MFC à l’encontre du document d'enquête publique sur le tram bisontin.
Dès lors et sans plus attendre, le MFC a envoyé un mail à Me Philippe AUDOUIN, avocat de l’ASPIQ, pour lui demander s'il ne voudrait pas conseiller le MFC dans une procédure similaire auprès du TA de Besançon.
Par ailleurs, le MFC et les associations « Union Civique des Contribuables Citoyens" de Serge GRASS et "Besançon Renouveau" de Jean-Pierre SOULIER consultent leurs avocats dans la perspective d’un autre référé auprès du TA de Besançon.
Ce dernier viserait à faire suspendre les travaux préparatoires à l’ arrivée du tram tant que la DUP n’a pas été signée…tout comme l’a fait avec raison le maire de Dijon qui a attendu que la commission d’enquête publique ait rendu ses conclusions, le 22 octobre 2009, puis que la DUP soit signée, le 17 décembre 2009, avant de se lancer, en janvier 2010, dans les travaux préparatoires à l’ arrivée du tram.