Infini besace
J'ai en mon âme tous les outils du néant
Je ne peux qu'oublier de les utiliser
J'ai tout pour satisfaire cet être béant
Même ton regard suffit à l'hypnotiser
Je vogue avec toutes les opportunités
Je me faufile - ou je fonce - mais je choisis
L'indéfini méandre est ma pérennité
Et où je semble succomber, nul n'y moisi
Ce n'est qu'un instant interne comme un couvoir
Duquel éclore est le salutaire pouvoir
Et j'y puise ce que tous nous y avons mis
Pour en faire bien autre chose qu'un compromis
Ce qui y est me nourrit d'éternels espoirs
Tout en me promettant de nombreuses autres histoires
Postscriptum
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