de Bret Easton Ellis
10/18 (2001)
Robert Laffont (2000)
536 pages
(Glamorama, 1998)
Roman , E.U
Résumé
L'ennemi numéro un des partisans du "politiquement correct" a encore frappé. Après avoir révélé, dans American Psycho la face obscure des yuppies, Bret Easton Ellis noue ensemble la dictature de
l'apparence et la brutalité aveugle du terrorisme dans Glamorama.
De New York à Paris, le narrateur, Victor Ward, ne sait plus distinguer la réalité de sa mise en scène. Son oscillation entre le monde glacé du star-système et ses divers représentants, et le
monde politique des intrigues et des complots l'entraîne dans une dérive (très) sanglante.
Manipulé de toutes parts, Victor souffre. Son identité et sa santé mentale connaissent quelques dérèglements. Ses seuls repères restent les noms de marques et les personnages connus, et la
prolifération de dialogues idiots ou absurdes, contaminés par les pubs télé, masque la profondeur de son malaise. Victime et coupable, Victor est à l'image de ce qu'il montre, ambigu et flou.
Mon avis: pas encore lu
Bret Easton Ellis (né le 7 mars 1964 à Los Angeles) est un écrivain américain. C'est l'un des auteurs principaux du mouvement Génération X et on le classe parfois parmi les romanciers
d'anticipation sociale. Il se considère comme un moraliste, bien que certains voient en lui un nihiliste. Ses personnages sont souvent jeunes, dépravés et vains, mais ils en sont conscients et
l'assument. Ellis situe ses romans dans les années 1980, faisant du mercantilisme et de l'industrie du divertissement de cette décennie un symbole. Ses
livres, des contre-utopies (autrement dit des dystopies) qui se déroulent souvent dans des métropoles américaines (comme Los Angeles et New York), sont peuplés de personnages
récurrents.