L'éternel
mari .
de Fedor (Fiodor) Dostoïevski .
Livre de Poche (1973)
266 pages
Ecrit en 1870
Classique, Russie
Résumé
Imaginez Don Juan plein de remords et hanté par un mari trompé.
Accablé de soucis d'argent, n'ayant le goût à rien, Veltchaminov est poursuivi par un homme en deuil. Troussotzky a perdu sa femme. Toute faute, pour Dostoïevski, doit être expiée; le péché
engendre la maladie et la folie. Le vaudeville tourne au drame, car il y a une victime innocente, Lisa, une enfant. De qui est-elle ? L'éternel mari retrouvera une épouse, l'éternel amant sa
vigueur et le jeu recommence.
L'auteur rit lui-même, se souvenant de son premier mariage. Ce roman tragique et comique révèle un autre Dostoïevski. Mais ses personnages sont toujours aussi grands d'être conscients de leur
petitesse.
Mon avis : lu il y a longtemps, mais je ne m'en rappelle pas
L'auteur
(Russie, 1821-1881) Ecrivain emblématique de la Russie du XIXe siècle, Fiodor Dostoïevski compte parmi les hommes de lettres dont l'oeuvre a donné une inflexion durable au paysage littéraire. Au
terme d'une enfance marquée par la douleur et le deuil, il pénètre les milieux intellectuels progressistes petersbourgeois et s'engage en politique. Arrêté par le tsar et condamné à quatre ans de
bagne en Sibérie, il découvre les couches populaires brimées, ce qui contraint l'intellectuel de salon qu'il était à s'ouvrir à une toute autre réalité. Il renoue alors avec les libéraux et
devient un nationaliste convaincu, fervent défenseur du 'bon peuple russe'. Inspiré par ses lectures, notamment par Balzac qu'il traduit dans sa langue, Fiodor Dostoïevski se met tôt à publier
des romans. Son écriture, résolument marquée par l'abondance des dialogues et la multiplicité des points de vue, est au fondement des enjeux romanesques contemporains : le 'type' littéraire est
délaissé au profit de personnages complexes et ambigus qui se construisent à travers leurs interactions sociales, comme dans 'Crime et châtiment' ou 'Les Frères Karamazov'. Son oeuvre tourmentée,
hantée par la recherche de l'authenticité, s'attache à décrire le monde dans toute sa réalité. Tant dans sa vie que dans son travail d'écriture, Dostoïevski est aux prises avec une profonde
inquiétude métaphysique, et habité par une foi ardente. Sa carrière ne cesse d'osciller entre exaltation et désillusion et ce n'est que très tardivement qu'il est reconnu. Depuis les années 1950,
nombreux sont les auteurs qui, à l'heure où tout devient dialogue, se revendiquent de sa filiation.