Emily Wallace est veuve, elle est substitut du procureur. Elle est nommée pour s’occuper du procès de Gregg, accusé du meurtre de Natalie, il y a déjà deux ans.
Tout le long du roman, avec les nombreux rebondissements qui émaillent tout policier, nous assisterons au procès de Gregg.
Sans honte aucune, je vous dirai que je me suis plongée avec délices dans ce roman de Mary Higgins Clark. Même si maintenant je les achète en poche et plus dès leur sortie, puisque je suis passée à d’autres auteurs de thrillers, j’aime bien retrouver MHC de temps en temps. On retrouve la patte d’une des maîtresses du suspense il faut bien le dire. Enquêtes, informations distillées au compte goutte, tout y est. Comme l’héroïne aux prises avec un serial-killer, comme si elle n’avait que ça à faire.
Dès le départ, nous savons bien que Gregg Aldrich sera condamné, à moins qu’un élément de dernière minute ne fasse basculer le procès. Même Emily a des doutes concernant la culpabilité de celui qui est accusé. Il faut dire qu’elle n’est pas aidée par l’enquêteur en cela. Et puis, pourquoi faire confiance à un homme qui a déjà commis de nombreux « crimes » ? Elle doit faire avec et n’est pas maîtresse de ce qui se passera après. Même si sa plaidoirie et ses interventions sont à la hauteur. Bref, son patron veut lui donner sa chance dans ce procès ultra-médiatisé. Mais a-t-il compris la véritable personnalité d’Emily, toujours tiraillée entre la mort de son mari en Irak, le secret de sa transplantation cardiaque et l’éloignement géographique de son père et de son frère. Elle est fragile émotionnellement mais il semble qu’avec une aide extérieure, elle s’en sortira.
Mary Higgins Clark a le don de donner les informations au compte goutte. Elle essaie de nous entraîner dans ce procès. Mais les éléments qui se passent autour et qui ne sont pas forcément en phase avec le procès seront intelligemment amenés. Même si l’héroïne est Emily, deux autres héroïnes tiennent la dragée haute : Natalie dont le passé est forcément disséqué ou bien la mère de Natalie. A un moindre degré, la fille de Gregg est là aussi. On prend fait et cause pour cette jeune fille de 14 ans qui risque de perdre son père.
Et puis, nous aurons bien entendu la réponse quant au titre du roman.
Dommage : la fin trop rapide et que l’on ne sache pas ce qu’il advient d’Emily au sein de la justice.
Pas le meilleur de MHC. Sur les derniers, j’avais beaucoup aimé Deux petites filles en bleu.
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ééééCela fait un moment que je n’ai pas lu MHC, et ça me dirait bien…&cpage;