L'assaut, film de Julien Leclercq

Ha-le-tant !

Un vrai film d'action qui ressemble à un film destiné à la formation des équipes de policiers et de gendarmes envoyés pour réduire les Forts Chabrol

A la différence près que là, ils devront oeuvrer dans l'espace très restreint d'un cockpit d'Airbus, sans pouvoir tirer une grenade pour épargner la vie des membres d'équipage.

Le film raconte l'histoire vraie du détournement du vol Alger-Paris, dont l'équipage et les passagers sont pris en otage le soir de Noël 1994.

L'avion décollera et se pose sur l'aéroport de Marseille-Marignane. Entre-temps, les terrorristes du GIA ont exécuté deux passagers. Leur projet est de précipiter l'avion sur la Tour Eiffel, mais tout sera entrepris pour les empêcher de redécoller de Marignane.

Pour régler cette situation en pleine cohabitation, une équipe du GIGN va être envoyée pour une opération musclée, suivie en direct par 21 millions de téléspectateurs.

On sait que le GIGN a entraîné les acteurs principaux (Vincent Elbaz, toujours aussi beau ténébreux et Grégori Derangère qui joue le patron de l'unité, Denis Favier) pendant 6 mois, et que, derrière les visières des casques noirs, de vrais gendarmes - dont certains anciens ayant participé à l'opération - jouent les scènes d'action.

Le parti-pris de lumière sombre, à la limite du noir et blanc, les scènes d'actions mêlées à des images réelles, tout est crédible dans la partie "assaut" proprement dite. En revanche, Claude a bien rigolé devant l'évocation des réunions de crise interministérielles.

Quant au personnage féminin du Quai d'Orsay, il n'est pas du tout crédible.

Les acteurs algériens : Aymen Saïdi, Chems Dahmani, Mohid Abid, Djanis Bouzyani, sont effrayants de vérité.