Elle nous prend dans nos tripes, nous foudroie en plein vol
Elle est grande violence quand elle nous colle au sol
Une terrible douleur, une immense tristesse
Un moment de malheur, une vague de faiblesse
Elle a toute les formes et est très personnelle
Difficile d’en parler pour certains elle est celle
Qui peut mener au pire, couper la corde de vie
Celle qui d’un soupir, nous fait partir d’ici
La douleur on le sait est une passagère
Elle ne s’attarde pas, son action est vulgaire
Elle décime et détruit tout ce qui nous est cher
Puis elle nous laisse là comme au milieu des mers
Tout est à reconstruire, tout est froid et vidé
Elle ne laisse rien debout, elle est plutôt douée
Il faut lui reconnaitre, une grande précision
Dans les malheurs qu’elle sème qui perturbent la raison
C’est dans ces moments-là que les mots sont utiles
Ils nous aident nous entourent ils ne sont pas futiles
La violence qui détruit ne peut les faire bouger
Car ils sont dans nos vies comme une éternité
Grace à eux on reprend, le cours de nos destins
On reconstruit lentement, on prend sa vie en main
Et de ce grand malheur qui nous a tant fauché
Il en sort une belle chose, une nouvelle cité
Les murs seront plus forts, les couleurs plus vivantes
Nous y seront encore, quand les notes vibrantes
Du prochain raz de marée, se feront dans le loin
Entendre à nos oreilles comme un appel lointain
Mais nous serons tout prêts à accueillir cette fois
La douleur qui encore nous reprendra tout ça
Car dans notre cité nous avons maintenant
Des amis qui habitent et qui restent présent
Ils ne pourront c’est sûr pas empêcher le pire
Ils ne pourront non plus empêcher de souffrir
Mais lorsque la douleur aura tout ravagée
Ils nous donneront la main, ils viendront nous aider
Ensemble encore une fois reconstruire à nouveau
Quelque chose de plus grand, de solide est de beau
La vie est ainsi faite un grand cycle éternel
Ne pensons pas au triste, elle peut être si belle
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