J'ai la barre dans le front, là
le ptit déj' qu'a pas voulu dépasser le thé
le nez qui hésite entre couler et rester bien bouché
la gorge gonflée qui me laisse tout juste la possibilité de respirer
un stock de médocs fourni par la pharmacienne qui me regardait avec des yeux pleins de pitié empathique (au point qu'elle m'a même filer des échantillons de petites crèmes hydratante « c'est bien
d'hydrater sa peau quand on est malade » ah ben si vous l'dites)
un peu de fièvre
et honteusement, au boulot, les gens continuent de bosser et le monde de tourner. d'façons, si je tiens pas le coup, je rentre.
La journée va être dure.