Des chiffres ahurissants : les vagues qui ont touché le nord-est des côtes japonaises lors du tsunami mesuraient au moins 23 mètres de haut et les zones qui ont été inondées s’élèvent à 400 kilomètres carrés au moins ! Les dernières estimations font état d’environ 12.250 habitations et constructions détruites, et voilà qu’à nouveau, dimanche dernier, le nord-est du Japon a une nouvelle fois éprouvé un séisme de magnitude 6,1. L’Asie est de plus en plus victime de séismes violents car deux forts séismes, dont l’un de magnitude 7 sur l‘échelle de Richter, on eu lieu dans l’est de la Birmanie près de la frontière thaïlandaise, dont le nord aurait été également touché. D’ailleurs, la secousse a été ressentie jusqu‘à Bangkok, où de grands édifices ont même vacillé. C’est à croire qu’une malédiction est en train de frapper cette région d’Asie. Comme pour conforter cette thèse, la zone touchée se trouve dans le Triangle d’or, une zone de collines très peu peuplée mais qui est le cœur même du trafic d’opium. Comme quoi, loin de l’intervention de l’homme, la nature se fait justice elle-même pour les exactions qui se perpètrent impunément.
En Libye pourtant ce n’et pas le cas, les redresseurs de tort son bel et bien des humains. En appui aux insurgés libyens, la France et la Grande-Bretagne viennent d’appeler lundi les partisans de Mouammar Kadhafi à faire défection avant qu’il ne soit trop tard et à se joindre au « processus de transition démocratique » dans leur pays. Une fois encore, la promptitude de la communauté internationale, cette fois-ci représentée par les pays de la coalition, l’Onu, l’Union européenne, l’Union africaine, la Ligue arabe et l’Otan, à trancher et à agir est édifiant. L’argent et le pétrole à la clé, les enjeux se chiffrant en milliards de dollars ont motivés les uns et les autres à sévir. Ainsi, Londres fut le lieu pour décider des moyens à pour une aide d’urgence aux Libyens afin d’éviter un « désastre humanitaire ». Finalement, rien ne vaut une bonne guerre pour faire bouger les derrières des grandes puissances. La Grande Ile, avec ses richesses « hypothétiques » n’intéressera guère la communauté internationale, la laissant à elle-même, dériver au milieu de l’océan. Bien difficile d’intéresser du monde dans le contexte actuel sans avoir de quoi appâter les appétits…loin de produire, des cailloux restant toujours des cailloux.