La protection sociale assurée conjointement par l’Assurance Maladie ainsi que les mutuelles santé subit l’accroissement des dépenses effectuées en matière arrêts de travail. Alors que les médicaments sont consommés avec davantage de parcimonie par les Français depuis quelques années pour la plus grande satisfaction de l’Assurance Maladie ainsi que des mutuelles santé, les arrêts de travail se multiplient en France. Or, ces périodes en dehors de l’activité professionnelle sont financièrement compensées par l’intervention de l’Assurance Maladie ainsi que des mutuelles santé. Au cours de l’année 2010, l’Assurance Maladie de Bourgogne a versé des indemnités atteignant près de 230 millions d’€uro. De plus afin d’illustrer le caractère parfaitement démesuré de ces chiffres, indiquons également qu’au cours de la même année près de 120 000 Bourguignons ont bénéficié d’un arrêt de travail.
Par voie de conséquence, l’Assurance Maladie est contrainte de limiter la prise en charge de ces périodes sans activité afin de ne pas grever son budget de manière trop outrageuse. Dès lors, la souscription d’une mutuelle santé est une excellente décision car elle apporte des services complémentaires au cours de cette période qui n’est pas réellement réjouissante pour les personnes en situation d’arrêts maladie. En effet, les mutuelles santé accordent de nombreuses aides très pratiques allant de la fourniture de plateaux repas à la mise à disposition d’un employé de maison, en passant par un suivi personnalisé. Ces services ont néanmoins un coût qui se répercute naturellement sur les niveaux de cotisations auxquels les adhérents d’une mutuelle santé sont soumis. A cet égard, il convient de noter que la récente hausse des cotisations mensuelles des mutuelles santé n’est certainement pas étrangère à cette problématique liée aux arrêts de travail. L’assurance maladie et les mutuelles santé doivent s’associer aux professionnels de santé afin de réfléchir collectivement aux méthodes à employer dans l’optique de la correction de ces problèmes récurrents en matière de protection sociale.