La calligraphie, chinoise - 2°) Ce que j'en sais, par rapport à la langue et à la culture

Publié le 08 février 2011 par Sungstory

En première partie, l'écriture chinoise a fait l'objet d'une description de spécialiste, très documentée et très précise; mais je le rappelle :"Passé outre toute éventuelle appréhension, cliché, a priori divers et variés socioculturels ou généralement quelconques - légitimes ou non, de tout(e)s celles et ceux qui craignent l'à-venir : il ne s'agit pas ici et maintenant d'antiquariat exclusivement réservé aux spécialistes.""Tôt ou tard nous les générations futures, nous aurons à en connaître,
de
 : 
La calligraphie chinoise "et aussi, de ceux et celles qui la pratiquent !
Voici un début :
http://zhongwen.com/Zhongwen.com contains the completeChinese Characters: A Genealogy and Dictionarypublished by Yale Press and available at Amazon.
En Chinois comme en tous idiomes parlés qui s'expriment par idéogrammes :

ni ORAL, ni AURAL (retenu par l'oreille avec un sens, une signification différente d'un bruit) ne sont directement JUXTAPOSABLES à l'écrit; "idéogramme" : imperméable à la Voix, comme aux rythmes, harmonies etmélodies de la Musique.Le rédacteur de ce blog insiste sur un aspect de l'écriture chinoise qui n'a pas jusqu'ici été abordé. La Chine au cours des siècles a changé assez souvent - selon l'expression consacrée à présent, de "leadership".Toutefois, la tradition de Confucius - Kong Feu Tsé, le "Maître de la Voie du Milieu" qui très tôt s'est imposée comme idéologie privilégiée du pouvoir central, est fortement inspirée de l'outil pédagogique constitué par l'écriture en elle-même, et par son enseignement.Au cours des siècles qui suivirent l'enseignement de Confucius, le système-même de la calligraphie chinoise devint de fait le ciment qui unissait l'ethnie majoritaire - soit celle dont provenait la dynastie impériale, et les populations minoritaires quelles qu'elles soient, où qu'elles se soient établies géographiquement.Ainsi, dans une situation aussi périphérique que celle occupée par les peuples de l'actuel Vietnam (où se pratique actuellement l'alphabet latin) les populations qui y vivaient à l'époque de la suprématie chinoise, transcrivaient leur propre langue parlée dans l'écriture chinoise - tout comme la cinquantaine d'idiomes divers pratiqués encore actuellement par des millions de locuteurs dits "minoritaires", d'autant plus facilement que cette écriture n'est aucunement dépendante de la phonétique du langage parlé. Rappelons qu'il s'agit bien des idéogrammes, et non d'un alphabet énoncé phonétiquement.Les puristes auront pu déplorer que les apprenants de leur propre langue écrite au Viêt-Nàm aient dû abandonner le graphisme idéographique pour l'alphabet latin.En effet, ils sont de ce fait obligés pour éviter les homonymies et autres confusions entre vocables s'écrivant exactement avec les mêmes caractères latins mais se prononçant très différemment, d'utiliser tout un système de notations, accents et signes de ponctuation qui paraissent à première vue très ésotériques. Il faut savoir que beaucoup d'idiomes asiatiques (excepté le Japonais) s'expriment en langage parlé suivant un code phonétique grammatical basé sur les tons ou intonations de base, code qui ne doit rien à l'utilisation soit accidentelle, soit opportuniste (comme dans l'art dramatique ou la simple rhétorique) ou bien à l'usage purement aléatoire et individuel que nous connaissons en francais, en anglais, en allemand, et dans la plupart des langues d'Europe occidentale (excepté le suédois qui connaît ladite "accentuation tonale" à un ton)Ces tons ou intonations (quasiment musicales) sont très importantes en ce sens qu'elles modifient du tout au tout la signification d'un seul mot dans un énoncé. Le chinois classique dit "mandarin" en connaît quatre; le vietnamien cinq.Autre question : la comparaison est-elle vraiment praticable entre "empire de Chine" et "empire Romain"?Sans doute peut-on constater - sans plus, que le seul "ciment culturel" qui réussit à persister en Europe après les déclins successifs de l'Empire Romain (de Rome) et de l'Empire d'Orient a été celui de la culture d'origine judéochrétienne véhiculée par les prêtres des églises chrétiennes.Voir "Histoire du christianisme romain" - 1ère et 2e partiesCe "ciment culturel" est probablement de nature sensiblement différente, mais comme chacun sait "comparaison n'est pas raison".

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