De mémoire de journaliste, on n’avait jamais vu autant de représentants de la presse pour la venue d’un artiste international.
Ce mercredi après-midi, photographes et rédacteurs se comptaient par dizaines dans la salle de conference de presse du Sportpaleis à l’occasion de la prise de parole de Justin Bieber, la seule et unique idole des adolescents. Il faut dire que la mèche la mieux enlevée de l’industrie du disque attire les curieux.
Du haut de ses 17 ans, le canadien est un phénomène: il a appris tout seul à jouer de plusieurs instruments, ses vidéos ont crée de multiples buzz sur le net écrasant tous les précédents records de visionnage, son talent a tapé dans l’œil du chanteur R’n’B Usher, lequel lui a ouvert la voie vers son premier contrat... Sans oublier les crises de folies qu’il déclenche à chacune de ses apparitions.
C’est pour toutes ces raisons que le garnement suscite autant la curiosité. Mais attention : un tel produit marketing qui rapporte des millions de dollars, symbole de l’américan dream, se ménage. Il en a été de même ce 30 mars. La conference de presse (qui a débute avec une heure de retard, caprice de star oblige), c’était quinze minutes pas plus. Et puis, consigne a été donnée d’éviter toute question sur sa vie privée alors que tous ses fans savent déjà qu’il ne lâche plus la jeune chanteuse Selena Gomez.