The 3rd Birthday

Publié le 30 mars 2011 par Gameinvaders

Dans 2 jours, Aya Brea se révélera dans un tout nouvel épisode, sur PSP ! A la rédaction de Gameinvaders nous avons eu la chance de tester le jeu pour vous, afin de vous donner un avant-goût de ce qui vous attends !

Un New York dévasté !

Aya Brea est bien connue de tous. Elle a fait ses débuts en 1997 dans Parasite Eve comme agent de police à New York en combattant les mitochondries, des créatures qui terrorisaient Manhattan. Cela faisait 11 ans qu’un nouvel épisode n’était pas sorti. Pas étonnant que certains aient perdu la mémoire et oublié les histoires des précédents opus. Mais cela ne fait rien, car dans The 3rd Birthday, Aya Brea aussi commence l’aventure en étant amnésique. Et pour l’histoire comme pour le gameplay, le jeu ne fera que de petits liens ou de petites références à la série. Il n’est donc pas nécessaire de connaître tous les opus pour se lancer dans l’aventure. Ne voulant pas dévoiler trop d’éléments de l’intrigue,  passons directement au jeu en lui-même.

L'Overdrive en action !

Tout commence donc dans la ville de New-York, un New-York futuriste pas très loin de notre époque où Aya Brea va devoir combattre des monstres tout droit sortis de nulle part. Embauchée par l’équipe spéciale de défense censée éliminer ces créatures, elle va devoir utiliser une capacité spéciale qui fait la particularité du jeu: l’Overdrive. Cette capacité permet à Aya de transférer son esprit dans un corps, ou un ennemi dans le passé, afin de changer le cours de la bataille dans le présent. Certes, un peu compliqué mais très intuitif dans le feu de l’action.

Fille sexy, ennemis laids !

Sous ses faux airs de TPS, et malgré un système d’armement important et toutes les possibilités d’amélioration, The 3rd Birthday se rapproche plus d’un Metal Gear Solid, dans la forme en tout cas. Pour achever ses ennemis et les tuer, Aya doit utiliser sa capacité « Overdrive ». Vous contrôlez donc Aya à la troisième personne, avec sa démarche de petit footing, qui ne reflète tout simplement pas l’esprit vie/mort dans lequel elle se retrouve. Cependant, cela reste suffisant pour esquiver les projectiles et attaques ennemies. Durant ces batailles, vous pourrez vous barricader derrière des éléments du décor afin de restaurer lentement votre santé et vous protéger. Cependant, la plupart des attaques ennemies détruisent ces boucliers en quelques instants. Vous ne pourrez donc pas vous planquer très longtemps. Elle possède quand même quelques beaux mouvements d’esquive mais malgré tout, Aya reste limitée, et contrôler un personnage qui bouge doucement et qui est limité dans ses déplacements deviendra très vite agaçant vue l’action qui se déroule à l’écran. De plus, certaines de ses animations rendront le personnage vulnérable. Aya est une héroïne qui se révèle être rien de plus qu’un objet sexuel. Une facette renforcée par les nombreux habits et costumes totalement ridicules et impossibles à porter, au vue de l’action. Selon moi, cette customisation ne joue pas en faveur du jeu.

Le système OE, pas si indispensable !

La mécanique permettant de « sauter » de soldat en soldat est l’un des atouts d’Aya, et il deviendra très vite essentiel à sa survie. Ainsi la mort du soldat que vous possédez ne signifie pas nécessairement la mort pour vous. Mais l’Overdrive est aussi une arme redoutable: si vous soutenez le feu sur un ennemi pendant une période, un icône de triangle indiquera que vous pouvez effectuer une attaque overdrive, envoyant votre esprit à l’intérieur de celui-ci pendant un instant et faisant des dommages significatifs. Vous pouvez créer des ouvertures pour des attaques overdrive en dirigeant tous les tirs des soldats voisins sur votre cible pendant une brève période. Pour déclencher cet assaut coordonné, que le jeu appelle « courant perturbateur », vous devez verrouiller un ennemi sans faire feu pendant un court instant. L’attaque des ennemis quant à elle remplit une autre jauge qui, pleine, permet d’entrer dans un état appelé la Libération. Dans la Libération, les mouvements d’Aya sont aveuglants et extrêmement rapides, et lui permettent de tirer en faisant beaucoup plus de dégâts. Malheureusement, cet état est de si courte durée que vous aurez à peine le temps de l’apprécier qu’Aya reviendra à son état normal. Pendant votre progression, vous gagnerez de l’expérience et vous augmenterez le niveau maximal de la santé d’Aya ainsi que la puissance de son attaque overdrive. En plus, l’utilisation d’un type spécifique d’arme pistolets, fusils d’assaut, ou fusils de chasse, par exemple, donne accès à de meilleures armes du même type. Vous pouvez ainsi acheter et équiper les composants qui améliorent le recul, la précision et la capacité d’une arme. Vous pourrez également rassembler des articles appelés les puces d’OE, que vous pouvez équiper pour accorder à Aya divers avantages, tels que la défense accrue et des attaques plus fortes de « courant perturbateur ». Dommage que leurs utilisations n’influencent que très peu les caractéristiques d’Aya et le gameplay en général.

En conclusion, The 3rd Birthday est un jeu qui se révèle assez bien niveau graphisme et gameplay, même si on le trouvera trop répétitif. Concernant le scénario, il reste assez flou et on ne retrouve pas ce que l’on était en droit d’attendre de la série. Les fans ne sauront pas trouver les mots pour définir si The 3rd Birthday est une suite directe, ou une histoire annexe… Il est donc décevant sur ce point. Même chose pourAya, qui est lamentablement lente et inexpressive. Un personnage sans profondeur qui pousse uniquement au voyeurisme. Heureusement, la qualité graphique et les batailles intenses rehaussent le tout.

Score: