C’était un éternel rendez-vous manqué. Il m’a fallu attendre cette 3 ou 4e supplémentaire, avant que je ne puisse enfin aller entendre ces perles de notre littérature proposées par la gang du Cabaret Bio dégradable.
Je vous explique le concept; des comédiens/lecteurs, un micro, des autobiographies de « vedettes » de la culture populaire québécoise. À tour de rôle chacun des lecteurs se présente au micro, livre à la main, et récite des extraits choisis. La règle d’or : aucun mot n’a été changé, on a droit au texte ORIGINAL.
Le résultat? Une soirée que l’on passe plié en deux tellement on rit. On ne sait trop si on doit qualifier ces textes de naïfs, désespérants ou ridicules. C’est à croire que l’expression « Too much information » est née suite à la lecture d’un de ces livres, qui en dévoilent décidément beaucoup trop sur leur auteur. Des ébats sexuels de Chantal Pary ou d’André Montmorency, au trop détaillé lavement d’Andrée Boucher, le mot « pudeur » n’a pas sa place dans leur prose.
Comme on l’a déjà dit, c’est pas parce qu’on rit que c’est drôle. L’exercice démontre, trop bien, que des éditeurs sans scrupules profitent de la popularité de certaines personnalités publiques, pour publier leur histoire. La minçeur du propos ou la qualité de la plume importe peu, on veut vendre du livre à la tite-madame qui aime en savoir toujours plus sur « ses » vedettes. Désolant!
D’ailleurs, pour rendre à la terre ce qu’on lui a volé, une partie des recettes de chaque Cabaret Bio dégradable est remis à la fondation Arbres Canada. :)
Pour avoir une petite idée de ce que ça donne sur scène, regardez ce reportage diffusé en 2009 à l’émission Mange ta ville.
Bonne nouvelle, on nous annonce un nouveau spectacle pour l’été 2011. J’y serai!
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble