Lycées : l’Uni contre les bloqueurs

L’Uni-Lycée demande au ministre de prendre des mesures contre les bloqueurs de lycées

Blocages intempestifs

Dans le cadre des « questions diverses » inscrites à l’ordre du jour du Conseil national de la vie lycéenne des 28 et 29 mars, les élus de l’UNI-Lycée ont demandé au ministre Luc Chatel de durcir le ton avec les organisateurs de blocages des lycées lors des mouvements sociaux. De manière presque rituelle, les lycéens observent chaque année la multiplication des blocages d’établissements. Les élus de l’Uni-Lycée ont demandé à Luc Châtel de prendre des sanctions contre les bloqueurs qui « privent chaque année des lycéens de leur liberté d’étudier ». À l’initiative de Baptiste Bérard (élu de l’académie d’Aix-Marseille), un groupe de travail d’élus lycéens remettra lors du prochain CNVL des propositions visant à prévenir et sanctionner les blocages.

Le CNCL

Lundi 28 et mardi 29 mars s’est déroulé le deuxième Conseil national de la vie lycéenne. Cette instance, la plus haute dans laquelle siège des lycéens est présidée par le Ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, et rassemble 30 élus venant des lycées de toute la France. L’Uni-Lycée, 2nde organisation lycéenne en France  y dispose de 10 élus. À l’ordre du jour de cette deuxième réunion : harcèlement scolaire et de discriminations, et questions diverses posées par les élus lycéens. Le lundi était consacré à une journée de travaaux préparatifs et le mardi à une séance plénière en présence du ministre Luc Châtel.

Service minimum : priorité au bac

Les élus de l’Uni-Lycée ont également interpellé le ministre sur la question de la continuité du service public d’éducation. Estimant que, « lors des journées de grèves, les élèves, et plus particulièrement les plus jeunes, ainsi que leurs parents, se retrouvent trop souvent confrontés à l’impossibilité de se voir accueillir dans leur établissement scolaire ». Les élus lycéens de l’Uni condamnent « les grèves à répétition qui pénalisent chaque année les élèves, souvent en pleine préparation d’examens importants comme le brevet ou le baccalauréat », et demandent au ministre de l’Éducation d’aller plus loin dans sa politique de service minimum à tous les échelons de l’Éducation nationale.