Il m’arrive que l’on me missionne pour créer, organiser et rédiger des dossiers complets qui seront publiés sur des sites web. Parfois même de devoir les réécrire lorsque le client souhaite voir ce dossier publié sur d’autres sites web qu’il possède, ceci afin d’éviter le duplicate content. Je vous présente ma méthode.
Travail préalable à l’organisation des contenus
Dans un premier temps, il s’agit d’aller à la pêche aux informations sur les sujets que concerne le dossier. C’est un peu un travail de pige. Pour cela, j’ai un compte Google Alertes pour recevoir les publications en liaison avec les thèmes qui seront abordés. Je visite également les sites web des concurrents et observe ce qu’ils ont fait ou non à ce sujet. S’ils ont effectivement abordé le(s) sujet(s), sous quelque forme que ce soit (simple article ou dossier complet), j’audite le contenu éditorial et les mots-clés que je note soigneusement pour plus tard. Cette phase est destinée à m’orienter quant à l’élaboration de la structure du dossier.
La seconde phase consiste, une fois que l’on connait plus ou moins les sujets qui seront abordés dans le dossier, à créer le corpus sémantique, l’univers des mots-clés qui seront utilisés dans chaque page. Cette recherche sur les mots-clés et combinaisons les plus performantes, réalisée la plupart du temps à l’aide du générateur de mots-clés de Google, que je conjugue ensuite avec le nombre de résultats renvoyés (pour chaque mot-clé) par Google, m’aidera à déterminer la faisabilité de positionnement.
Ainsi, avec l’ensemble des sujets et les mots-clés que je peux utiliser en main, je vais pouvoir m’atteler à l’organisation des contenus.
L’organisation des contenus éditoriaux
La première tâche est de créer un bon vieux document Excel où je vais modéliser la structure du dossier avec :
- - la page d’accueil,
- - les rubriques,
- - les pages s’insérant dans chaque rubrique.
Cette modélisation peut également être effectuée à l’aide du logiciel XMind.
Pour moi, la meilleure lecture de l’architecture de mon dossier, c’est de commencer par le haut et non par la gauche. Mon organisation a par conséquent une allure pyramidale, avec la page d’accueil située au plus haut, et non en forme de cône allant de la gauche vers la droite.
Pour chaque page, y compris la page d’accueil et les rubriques, en fonction des mot-clés qui me semblent les plus profitables, je les nomme. Ce nommage servira de titre éditorial (balise H1) et de balise title.
J’utilise des jeux de couleurs pour pouvoir identifier les différents niveaux, et ce, toujours dans un dégradé de tons d’une même couleur : par exemple la page d’accueil en vert foncé, les rubriques en vert plus pâle et enfin les pages en vert clair. De plus, j’utilise un autre dégradé de tons d’une autre couleur pour mentionner à chaque rédaction de page, que celle-ci a été effectuée. Ce qui me permet en un clin d’oeil de voir ce que j’ai déjà réalisé.
Ma seconde tâche est, encore une fois, d’ouvrir un classeur Excel où je vais lister l’ensemble des pages du dossier en créant un tableau à 5 colonnes (pour la plupart de mes dossiers) :
- - 1ère colonne : le titre éditorial de la page
- - 2ème : l’URL de la page qui reprend le titre et dont les espaces sont remplacés par des traits d’union
- - 3ème : « rédigée« , qui m’indique que j’ai rédigé ou non ladite page – il suffira de mettre un « X » si l’opération a été effectuée
- - 4ème : « publiée« , qui m’indique si la page a été publiée ou non (par moi ou quelqu’un d’autre) – on mettra un « X » également
- - 5ème : « linkée« , qui m’indique si la page a été linkée en interne du site ou non – c’est un travail qu’on me donne également à faire
Si je dois faire un travail de réécriture (x1, x2, x3…), j’ouvre autant de feuilles dans le classeur. Chaque feuille sera la duplication du tableau de la première.
La rédaction des contenus du dossier
Maintenant que je sais quel est le sujet de chaque page du dossier, quels sont les mots-clés à employer pour chacune d’entre elles et qu’il faut que je rédige au moins 300 mots… et bien, il ne reste plus qu’à écrire (voire réécrire) !
Je commence toujours par écrire sur un document Word, c’est plus lisible. Mais je n’enregistre pas mon travail, je le « copie/colle » dans un document Bloc Notes. C’est ce document que j’enregistre, soit avec le titre éditorial, soit avec son URL. Si vous optez pour le titre comme nom de fichier, veillez à ce que tous vos documents respectent cette norme.
Si j’enregistre au format Bloc Notes, ce n’est pas pour le fun. C’est simplement qu’en fonction du support sur lequel sera publié la page, cela permettra de ne pas importer les codes HTML d’un document Word, ce que j’observe tous les jours. Ainsi, que ce soit une autre personne ou moi qui publie directement sur le site, je suis assuré que ce ne sera que du texte et rien que du texte qui sera « copié/collé« .