Trois articles en un mois au sujet du Prince Miiaou… Oui depuis l’an dernier, mon adoration pour cette chanteuse n’a plus de limites. Elle vient tout juste de sortir son troisième album Fill the blank with your own emptiness et elle commence (enfin) à être reconnue. On ne compte plus le nombre de magazines/sites qui parlent de son dernier album :
- Troisième album impérieux pour le Prince Miiaou – Les Inrocks
- Le rock héroïque et gamin du Prince Miiaou – Têtu
- Le Prince Miiaou confirme les promesses d’un rock féminin made in France dense et créatif – Libération
Et j’en passe. Bizarre qu’elle n’explose que maintenant pourtant. Son premier album Nécessité Microscopique sorti en 2007 cachait déjà quelques pépites. L’album semble expérimental. Le français domine l’anglais, elle parle plus qu’elle ne chante et l’album regorge d’envolées mélodiques.
Fin 2009, elle sort son second album Safety First, cette fois l’anglais prend le dessus. Impossible de passer à côté tant ce disque regorge de tubes à l’énergie folle. C’est avec cet album que je l’ai découvert en première partie d’un concert de Benjamin Biolay, et la demoiselle fut bluffante. Elle construisait ces chansons sur scène avec un grain de folie. Lunettes de ski et cape rouge sur le dos elle enfourchait sa guitare comme une rockeuse. Sa voix monte de plus en plus haut et ses textes sont de plus en plus touchants à l’image de No compassion available.
Un des tubes Football Team mis en vidéo par Le Prince Miiaou elle-même
28 mars 2011. Après avoir mis en ligne le clip de J’ai deux yeux qui a fait un mini buzz et quelques teasers, voici son troisième album. J’ai couru dans ma petite FNAC pour l’acheter. Ceux qui ont acheté le disque physique ne seront pas déçus par l’objet. Le petit livret a été entièrement réalisé par la chanteuse. Les graphismes sont délirants, les couleurs vives, ça me plait !
Pour cet album, J’ai deux yeux est l’unique chanson en français… Pour le reste, on naviguera entre chansons à l’énergie puissante (Be Silent, Turn me off, A sotory of devotion) et d’autres plus calmes (Bugs, I don’t know my name).
Hollow Hero n’est pas ma préférée, mais ne vous arrêtez pas là ! Ca serait louper les trois derniers bijoux de l’album : Down in the hell, Easy target et We both wait.
Inutile de rapeller que Le Prince Miiaou fait tout toute seule. Enregistrement, auto-production, pochette, etc. Elle était sur scène hier au Divan du monde, et elle sera au Café de la danse à Paris le 3 mai.
Vous trouverez plein de sessions live du Prince Miiaou (chez le HibOO ou Soul Kitchen) mais l’une des meilleures restera celle faite à Libération en 2009.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble