Michael Ignatieff a manifestement tiré toutes les leçons de l'échec de Stéphane Dion. Il mène une campagne de mouvement où il apparait comme un "leader de charme".
Une nouvelle génération de leaders est en train de naître. Leur image est en accord avec le temps : vitesse, dynamisme, proximité, cool.
La campagne fédérale canadienne peut en être l'illustration la plus fraîche.
Ignatieff réussit une remarquable entrée en campagne. D'un seul coup, il est le mouvement, voire "l'avenir".
C'est l'enjeu de la séduction en politique comme si en période de crise tout particulièrement le style était le programme et l'optimisme la meilleure promesse.