Sondage
Les résultats d'un sondage réalisé en août dernier par Mediaprism pour la société protectrice des animaux sur les français et l'adoption mettent en avant la notion de bonheur, apporté à l'animal et engendré par sa présence, pour justifier sa possession.
82% des répondants possédaient au moins un animal et 56% de ceux qui n'en avaient pas se disaient prêts à en accueillir un.
Parmi les motivations citées pour posséder un animal, 60 % des propriétaires le font pour le rendre heureux, 61% car cela correspond à leur style de vie et 46 % choisissent un chien ou un chat pour la compagnie qu'il leur procure.
Seuls 15% des personnes interrogées ont pris un animal pour faire plaisir à leurs enfants.
Les futurs nouveaux propriétaires évoquent eux aussi le bonheur de l'animal en première intention.
Les raisons évoquées pour justifier la non possession d'un animal sont le manque de temps à lui consacrer (62%), le problème des vacances (60%), le domicile non adapté (49%).
Le coût engendré par un animal n'est mentionné que par 27% des répondants.
La grande majorité du panel est conscient de l'espérance de vie d'un animal et donc de l'engagement représenté par sa possession.
Volonté d'avoir un animal « rien qu'à soi »
Concernant les modalités d'acquisition d'un animal, le réflexe de l'achat pour accueillir un animal de compagnie est encore fort puisque 45% d'entre eux ont procédé de cette manière pour accueillir leur compagnon.
Le refuge n'a été choisi que par 23% des propriétaires mais est une solution envisagée à un moment ou à un autre par 8 personnes sur 10. Les freins évoqués pour ne pas s'y rendre sont la volonté d'avoir un animal « rien qu'à soi », avec lequel construire une histoire (51% des réponses) et la réticence à ne pas connaître le passé de l'animal (38%).
Concernant l'abandon, les connaissances du publics sont assez lacunaires. 1 % des répondants a avoué avoir déjà abandonné un animal. Seul 61 % du public sait qu'un animal divaguant est conduit en fourrière et 42 % sont au courant de la durée légale du délai de garde (8 jours). Les proportions réelles des euthanasies pratiquées pour cause de non adoption sont peu connues du grand public.