Pour ce qui concerne, par ailleurs, l'avenir de l'audiovisuel public, le Parti socialiste réaffirme sa volonté de lui donner force et indépendance. Nous proposons la mise en place d'une nouvelle gouvernance en mettant fin aux nominations des responsables de l'audiovisuel public (France Télévisions, Radio France, Audiovisuel Extérieur de la France) par le Président de la République. Ces nominations seront désormais confiées à des conseils d'administration renouvelés afin d'assurer leur indépendance vis à vis du pouvoir exécutif. Pour donner une nouvelle ambition au service public audiovisuel, nous proposons : - la création d'une chaîne jeunesse (enfants, adolescents et jeunes adultes), sans publicité, sur le canal de France 4, - la création d'un nouveau portail d'information alimenté par l'ensemble des opérateurs publics, - 250 millions d'euros par an, au bout de cinq ans, consacrés à la recherche et à l'innovation, - la création d'une marque permettant au service public de se distinguer, un « label ombrelle », dont les trois éléments phares seront de favoriser le vivre ensemble, de restaurer la confiance du public et d'encourager l'innovation en son sein, - une politique volontaire de mise à disposition, sur Internet, de certains programmes à destination du public. Pour financer cette nouvelle ambition, et pour permettre au service public de maintenir sa fonction de contributeur essentiel à la création et à la diversité culturelle, il est nécessaire de préserver les ressources actuelles des opérateurs publics. Si nous excluons de rétablir la publicité en soirée, nous la maintiendrons avant 20h sauf sur la chaîne jeunesse. Ce financement sera, par ailleurs, accru grâce à la progression mécanique induite par l'indexation de la redevance sur le coût de la vie et par le rétablissement de l'imposition des résidences secondaires. Les marges de manœuvre budgétaires ainsi dégagées seront prioritairement consacrées à l'innovation et au développement. Libéré de la dépendance tant politique que financière dans laquelle Nicolas Sarkozy l'a plongé, l'audiovisuel public pourra à nouveau jouer pleinement son rôle historique de fédérateur de la société française au sein d'un paysage médiatique assaini par un cadre garantissant le pluralisme effectif des médias. Communiqué du Bureau national
Pour ce qui concerne, par ailleurs, l'avenir de l'audiovisuel public, le Parti socialiste réaffirme sa volonté de lui donner force et indépendance. Nous proposons la mise en place d'une nouvelle gouvernance en mettant fin aux nominations des responsables de l'audiovisuel public (France Télévisions, Radio France, Audiovisuel Extérieur de la France) par le Président de la République. Ces nominations seront désormais confiées à des conseils d'administration renouvelés afin d'assurer leur indépendance vis à vis du pouvoir exécutif. Pour donner une nouvelle ambition au service public audiovisuel, nous proposons : - la création d'une chaîne jeunesse (enfants, adolescents et jeunes adultes), sans publicité, sur le canal de France 4, - la création d'un nouveau portail d'information alimenté par l'ensemble des opérateurs publics, - 250 millions d'euros par an, au bout de cinq ans, consacrés à la recherche et à l'innovation, - la création d'une marque permettant au service public de se distinguer, un « label ombrelle », dont les trois éléments phares seront de favoriser le vivre ensemble, de restaurer la confiance du public et d'encourager l'innovation en son sein, - une politique volontaire de mise à disposition, sur Internet, de certains programmes à destination du public. Pour financer cette nouvelle ambition, et pour permettre au service public de maintenir sa fonction de contributeur essentiel à la création et à la diversité culturelle, il est nécessaire de préserver les ressources actuelles des opérateurs publics. Si nous excluons de rétablir la publicité en soirée, nous la maintiendrons avant 20h sauf sur la chaîne jeunesse. Ce financement sera, par ailleurs, accru grâce à la progression mécanique induite par l'indexation de la redevance sur le coût de la vie et par le rétablissement de l'imposition des résidences secondaires. Les marges de manœuvre budgétaires ainsi dégagées seront prioritairement consacrées à l'innovation et au développement. Libéré de la dépendance tant politique que financière dans laquelle Nicolas Sarkozy l'a plongé, l'audiovisuel public pourra à nouveau jouer pleinement son rôle historique de fédérateur de la société française au sein d'un paysage médiatique assaini par un cadre garantissant le pluralisme effectif des médias. Communiqué du Bureau national