Les observateurs politiques appellent cette élection le troisième tour des Cantonales. L’élection du Président du Conseil général, de l’exécutif et des sept commissions d’études constitue, en effet, l’épilogue des scrutins des 20 et 27 mars et, à la demande de ses collègues de la Majorité départementale, jeudi matin, Yves Daudigny sollicitera donc leurs suffrages avant de retrouver sa place au perchoir.
Ce soir, comme le veulent les statuts du PS, les militants se prononceront sur sa candidature … à la candidature. L’occasion pour le Conseiller général de Marle de rendre hommage à leur « force d’engagement et de conviction dans un contexte très particulier avec un score du FN jamais encore enregistré et un taux d’abstention record ».
Dans le message qu’il leur adresse, Yves Daudigny salue également l’action du 1er Secrétaire fédéral « Jean-Jacques Thomas, qui n’a mesuré ni son temps ni son énergie pour être présent aux côtés des candidats durant toute la campagne », ainsi que celle d’Alain Sautillet qui n’avait pas souhaité se représenter et qui, en la personne de Jean-Luc Moraux, a préparé sa succession.
Yves Daudigny demande également aux militants socialistes « de comprendre l’exaspération et la désespérance d’une partie de nos concitoyens dont les conditions de vie, au quotidien, se dégradent. Combien d’entre eux, aujourd’hui, ont du mal à régler leur loyer, les factures d’énergie, les études des enfants… ? Il est de notre devoir de leur expliquer que les solutions simplistes et populistes n’existent pas, et que leur faire croire qu’elles existent est dangereux Mais il est aussi de notre responsabilité d’offrir à nos concitoyens un espoir sérieux et crédible d’avenir, sans ajouter des promesses aux promesses, en continuant à agir pour le développement de notre territoire, dans le domaine de l’éducation, des transports, de la solidarité, de la vie associative… en veillant au lien social »
Le Président de l’Assemblée départementale inscrit également sa candidature dans la « vision d’un avenir à réussir ensemble », mais également dans « la valorisation de la responsabilité collective et individuelle, dans la recherche de l’intérêt général ». « Vous connaissez, écrit-il, ma personnalité, mes convictions, mes méthodes de gouvernance, vous savez que je ne suis pas homme à baisser les bras… Vous avez eu tout loisir de juger de mon engagement pour l’action publique, le service public. Ensemble, jour après jour, nous continuerons donc à travailler pour les habitants de notre département ».
Jean-Jacques Thomas