Patrick Vidal est artiste DJ mais c’est avant tout le guitariste chanteur du groupe “Marie et le garçons” à la fin des années 70, en pleine période punk, groupe qui le conduit à partir en tournée avec Patti Smith et les Talking Heads. Après la claque disco, la période New-Yorkaise et autres projets, il intègre le groupe Octobre qui fera la première partie de David Bowie. Depuis toute ces années, il est aussi un infatigable DJ : de sa résidence aux Bains Douches dans les années 80 aux soirées TGV à l’Elysée Montmartre, des premiers afters parisiens KitKat aux soirées au Pulp et autres Respect. Il sera ce jeudi 31 mars aux platines de La Machine du Moulin Rouge aux cotés de Jennifer Cardini, Manu Le Malin, Busy P et plus de 50 artistes à l’occasion de l’édition “Un étrange printemps”, soirée au profit de la lutte contre le sida. En attendant, Patrick Vidal répond au questionnaire de la Grande Dépression et nous l’en remercions.
Le morceau où vous aimez noyer votre chagrin ?
Minnie Riperton “Lovin’you”
Le morceau qui relie les moments heureux et de grande tristesse à la fois dans ma vie et dans l’histoire de vie de l’interprète.
La dernière fois que vous avez pleuré ?
Précisément à chaque fois que j’écoute cette chanson.
La déprime est-elle source de création ?
Absolument pas, c’est le cliché ultime pour moi, l’ambiguïté, le décalage oui en revanche.
Votre artiste dépressif(ve) préferé(e)?
Phyllis Hyman sans aucun doute, la chanteuse soul la plus déchirante, des textes sur la solitude et un parcours de vie au final suicidaire.
Phyllis Hyman – Old Friend
Un film qui vous file le bourdon à chaque fois ?
“Comme un torrent” de Vincente Minnelli, le personnage de pute au grand coeur de Shirley Mc Laine me bouleverse à chaque fois.
La chanson ou l’artiste qui est un phare pour vous en cas de déprime ?
Bowie depuis toujours.
David Bowie – Starman (Live in 1972)
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