La pantalonade a assez durée !

Publié le 30 mars 2011 par Libracteurs
A l'issue de ces élections cantonales, nous appelons tous ceux qui a nos côtés, de plus en plus nombreux, plaident pour une autre démocratie, à se mobiliser pour proposer autre chose, dans les respects des institutions. Il y va de la stabilité du pays, et de la survie de notre démocratie.
Si le choix des responsables ne se fait plus par les urnes, si l’élu ne représente plus qu’un citoyen sur 10, alors les décisions seront prises ailleurs, dans des conditions encore plus sujettes à caution.
A l’heure, des printemps arabes, à l’heure ou des peuples entiers se servent de leurs vies pour accéder à la démocratie, la France, Pays des droits de l’homme et des lumières, s’enlise dans l’abstention et le rejet du jeu politique en place.
Nous estimons que la pantalonnade a assez duré, il est désormais urgent de mobiliser toutes les bonnes volontés pour obtenir ce que nous demandons.
Non cumul de certains mandats, mise en place d’une longévité politique cantonnée, élaboration d’un statut de l’élu novateur, c’est un minimum.
Mais l’actualité électorale nous conforte dans la conviction que le temps est venu d’aller encore plus loin, en imposant la prise en compte du vote blanc, et aussi en évoquant la piste du vote par points.
Par le biais de l’association et du mouvement politique que nous portons, nous allons initier dans toutes la France des cercles de réflexion et d’action sur cette seule thématique, pour en faire une question incontournable en 2012.
Que tous ceux et celles qui y voient un intérêt se fassent connaître sur notre adresse mail (voir : nous contacter), ou sur le site de POLETHIQUE, seul mouvement politique bâti sur cette unique ambition préalable.
Rappelons ici, pour bien situer les idées ce qui suit :
Les votes BLANCS et NULS sont comptabilisés lors des dépouillements, mais n’apparaissent pas dans la restitution : INSCRITS/VOTANTS/EXPRIMES. Exprimés cela veut dire ensemble des bulletins moins les blancs ou nuls, et donne à penser que ce n’est pas une véritable expression de vote.
Manipulation évidente car le vote BLANC (simple bout de papier blanc glissé dans l’enveloppe) comme le vote NUL (bulletin annoté ou déchiré inséré dans l’enveloppe) sont des manifestations fortes. Des citoyens font l’effort de se déplacer pour manifester un rejet ou un refus des candidats et des choix proposés. Nous concédons que certains bulletins nuls, du fait d’une annotation manuscrite (encouragement) doivent être regardés avec lucidité.
Il reste que pour l’essentiel, ne pas considérer le poids du BLANC ou NUL et ne pas lui accorder une représentation est un vrai déni de démocratie.
Reste l’ABSTENTION, qui est le fait du citoyen qui ne participe pas ou plus. Ce citoyen qui ne se déplace pas, qui ne signe pas la liste d’émargement et qui donne ainsi a penser qu’il rejette tout le système.
L’importance grandissante de cette typologie de comportement, qui touche l’électorat jeune est inquiétante, et pose la question de la légitimité de l’élu porté aux affaires avec des scores souvent inférieurs à 10 % de la population (abstention et non inscrits).
Voilà les chantiers que nous avons engagés depuis quelques années, l’actualité nous donne raison, nous comptons sur l’imagination et la participation du plus grand nombre pour élaboré avec calme et pondération un vrai projet démocratique pour demain.
Richard HASSELMANN