Echec du gouvernement d'unité nationale en Tunisie. Photo (c) Magharebia
Lors d'une conférence de presse, le secrétaire général de l'Onu a ajouté que "la Tunisie a aussi indiqué qu'elle avait besoin d'une assistance pour la réforme de son secteur de sécurité et pour la modernisation du système judiciaire".
Grâce à sa grande expérience en terme d'aide à des pays en difficultés, des pays "en transition démographique et en situation de post-conflit", Ban Ki-moon a promis à nouveau " un plein soutien de l'ONU" a-t-il insisté durant sa visite en Egypte et en Tunisie.
Le secrétaire général a voulu se rendre en Tunisie "pour entendre les nouvelles voix qui ont émergées" et pour mettre en avant "la marche vers une pleine démocratie" avec le soutien de l'ONU. "Les Nations Unies doivent aussi changer à la lumière des nouvelles réalités si nous sommes amenés à aider les gens de la région à réaliser le plein potentiel de ce moment", a-t-il souligné.
Ban Ki-moon estime par ailleurs que l'Egypte, la Tunisie, et même le Guatemala, pays dans lequel il est allé récemment, doivent accepter le statut de Rome de la Cour pénal internationale. "Tous les trois ont convenu de prendre des mesures rapidement en ce sens", a-t-il conclu.