Je suis un très gros consommateur de burgers, mes cartes de fidélités chez Ronald se succèdent et je suis très loin d’être le seul. Pour le pays de la bonne cuisine, c’est quand même un peu difficile à accepter pour les plus anciens, grands combattants de la malbouffe.
Ok, j’ai bien conscience qu’au niveau nutritionnel, c’est loi d’être le repas idéalement équilibré avec les 5 fruits et légumes dont on nous vante les mérites … mais c’est quand même bien meilleur. Cette addiction à la « junk food » n’est pas hexagonale mais bien mondiale. La seule différence entre un Ronald chez nous et ailleurs, c’est qu’ici, les marketeux de chez MacDo se sont un minimum appliqués à faire ressembler leurs produits aux pubs qui nous en vantent les saveurs. Ou bien c’est l’inverse, je ne sais pas.
La mésaventure du burger tout plat, tout mou et tout dégueu servi alors que sur l’affiche il semblait tellement appétissant m’est malgré tout arrivée. Heureusement que je suis plus zen que Michael Douglas dans Falling Down sinon …
www.youtube.com/watch?v=lK332QsfYRc
Au Etats-Unis, pays fondateur de la « bouffe rapide à consommer et à digérer », le marketing est tout autre. Le débit des vendeurs de burgers est bien plus élevé que chez nous et donc, la cuisson et l’emballage à la chaine donne un aspect au produit final assez peu en rapport avec la belle affiche derrière le comptoir.
Voici ce qu’un rapide comparatif marketing/vraie vie peut donner :
Miam ! Je ne vous apprends rien puisque vous l’avez déjà tous vécu mais c’est quand même pour montrer à quel point les marketeux et les restaurateurs nous prennent pour des tanches.
Et pour la route, quelques photos prises avec les produits :
club wendy comparatif
cheddar et boeuf comparatif
burrito saucisse comparatif
Allez, BON APP’ les campeurs …