Le PDG de General Electric a été propulsé en janvier 2011 à la tête de son Conseil pour l'emploi. Les révélations sur les impôts non payés par GE font désordre pour le moins.
Le groupe GE (General Electric) vient d'être pris en flagrant délit de mensonge.
Son Vice-Président (John Krenicki) a déclaré au sujet des impôts acquittés par le groupe :"nous payons ce que nous devons. Les impôts fluctueront".
Mais le New York Times révèle dans la foulée que le groupe qui avait réalisé 10 milliards de dollars de bénéfices sur son exercice 2009 n'a pas payé d'impôt aux Etats-Unis. Il en est de même sur 2010.
Ces groupes acquittent un autre "impôt" : l'emploi.
Actuellement les gros employeurs effectuent bien un chantage à l'emploi : des impôts = moins d'embauches.
Lors des années difficiles, les pertes sont nationalisées et payées par tous les contribuables. Lors des années faciles, les bénéfices sont privatisés ou délocalisés et les contribuables ne voient même pas un retour partiel par le biais des impôts.
L'argent public reste-t-il l'argent du public ?
Il est possible d'en douter quand on constate l'opacité absolue sur le suivi des comblements de déficits opérés à l'hiver 2008 notamment auprès d'établissements bancaires.
Des mensonges de ce type coûtent très cher à la démocratie non seulement sur le plan financier mais encore davantage sur le plan moral.
Barack Obama vient une fois de plus de choquer la classe moyenne qui, elle, paye ses impôts !