La junte birmane a été dissoute et ses pouvoirs transférés à un nouveau président. Le généralissime Than Shwe, homme fort du pays depuis 1992, aurait quitté ses fonctions.
Le Conseil d’État pour la Paix et le Développement (nom officiel de la junte) a disparu, cédant le pouvoir aux nouvelles institutions « civiles » issues de la Constitution de 2008 et des élections législatives de novembre. Les symboles administratifs de la junte sortante ont commencé à être démontés dans les rues de Rangoon.
Le scrutin de novembre a permis au Parti de la solidarité et du développement de l’Union d’obtenir une écrasante majorité au parlement, la junte pouvant ainsi revendiquer sa mutation en un régime civil tout en conservant le contrôle du pouvoir.
À la dictature d’un seul homme devrait succéder un régime autoritaire dont le pouvoir sera réparti entre plusieurs mains, au sein des pouvoirs législatif et exécutif, du parti politique créé par la junte, et de l’armée.