Apres la fete improvisee au Local Pub de Chi Path avec une vingtaine d etudiants de Phnom Penh, celle-la meme ou nous avons danse une bonne partie de la nuit autour d une table dans la pure tradition khmer, apres la Saint-Patrick dans un pub irlandais a Phnom Penh, soiree ou j ai fini la nuit dans une boite sans putes que je serais bien incapable de resituer geographiquement parlant, apres un apero Pastis from Marseille qui s est transforme en soiree ubuesque cause le melange Pastis/Jungle Juice a eu pour nefaste effet de faire oublier a meme mon subsconscient deux ou trois actes inavouables, y a eu la soiree a Trapeang Rong :
Trapeang Rong est un village, compose de 550 familles, situe sur la nationale 48, toujours dans les Cardamones et ou, apres Chi Path, l'ONG americaine Wildlife Alliance aide les locaux a s organiser pour developper un ecotourisme et ainsi augmenter leurs revenus. Des le mois prochain, plusieurs treks vont etre ouverts. Des maisons d hotes sont d ores et deja actives.
Samedi dernier, Marie, redactrice pour un fameux guide de voyages francais ainsi que l un de ses potes, Marc ont voulu jeter un oeil a ce futur lieu touristique, pour la prochaine edition du dudit guide donc. Henry les a accompagnes en 4x4. J ai profite de la balade.
Apres un match de volley avec les membres du CBET (Community Based-Ecotourism), l idee d un barbecue est lancee. Si Henry, Marie, Marc et moi allongeons 15 US Dollars chacun, tout le monde pourrait festoyer : la magie du billet vert ! C est a plus d une vingtaine que nous debarquons donc, par une nuit etoilee, sur les bords de la riviere du coin. Pendant que certains etendent une large bache en plastique en guise de nappe, d autres s activent a allumer un gigantesque feu de camp alimente par des feuilles de palmiers. La biere, de la Anchor Beer evidememnt coule a flots. Une convive chauffe rapidement les esprits en incitant a boire nos canettes d un trait. Puis tandis que les cotes de porc, les seiches, les calamars et autres poissons sont grilles a point, Henry sort sa guitare. La fete bat son plein. Nous trinquons toutes les deux minutes comme il est usuel de faire au Cambodge. A minuit, Henry propose que nous nous baignons dans les eaux salees de la riviere qui abritent des planctons phosphorescents. Feerique nature : a chacun de nos mouvements aquatiques, nous brillons de mille feux.
Alors que les glacieres ne contiennent plsu aucune canette d houblon, un cambodgien, desireux de nous montrer son organe vocal, propose un karaoke. A trois par motos, nous reprenons le chemin a travers une dense jungle afin de se poser sous le pont de la RN48 ou deux femmes commencaient leur nuit dans leur maison en plein air. Maison en plein air qui abrite aussi le karaoke local. Je jubile : en deux mois au Cambodge, je n avais encore jamais participe a un karaoke alors que c est l un des divertissements favoris des asiatiques. Avant d echauffer les voix, nous commencons par des danses endiablees. A un moment non totalement maitrise par mes neurones cause une traitre bouteille de Jungle Juice circule, je me souviens avoir danse avec le chef du CBET de Trapeeang Rong sur une version en Khmer de Poker Face de Lady Gaga... S ensuivront des serenades que nos hotes beugleront dans un micro raccorde a des enceintes que Jean Roch nous envie... En toute fin de soiree, Marc nous bluffera tous en chantant en yaourt mais en rythme !
Merci au gens de Trapeang Rong pour cette surrealiste boum !