Alors que le gouvernement japonais a ordonné, aujourd’hui, un contrôle urgent de tous les réacteurs nucléaires du pays -le pays compte plus de 50 réacteurs, tous situés en bord de mer, sur un archipel qui est intégralement menacé de secousses telluriques-, Tepco semble étudier toutes les options pour réduire les émissions radioactives et évacuer des tonnes d’eau contaminée à la centrale de Fukushima.
Le quotidien Asahi Shimbun rapporte que parmi les options envisagées, Tepco pourrait utiliser un pétrolier mouillant en face de la centrale pour évacuer le liquide hautement radioactif, ce qui permettrait aux ouvriers de pouvoir à nouveau travailler. Le journal évoque aussi la possibilité de recouvrir les bâtiments endommagés de trois des six réacteurs d’une bâche fabriquée dans un matériau spécial qui serait capable de limiter les dégagements de vapeurs radioactives.
Interrogé au sujet de ces options, le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano, a répondu aujourd’hui que le gouvernement et les experts nucléaires réfléchissaient à « toutes les solutions, y compris celles mentionnées dans la presse ».
L’opérateur japonais a déjà accepté l’aide d’experts d’Areva, d’EDF et du CEA, spécialisés dans la décontamination des rejets radioactifs. Le ministère de l’énergie américain a également mis à sa disposition des robots résistant aux radiations, capables de recueillir des informations sur les réacteurs dans des endroits où la radioactivité est trop élevée.