Avec sa petite guerre imaginée par BHL, il aurait du remonter dans les sondages d’opinion si les Français avaient la mémoire encore plus courte. Malheureusement pour lui les Français se souviennent des courbettes Elyséennes à son ami Khadafi.
Pas le temps de bloguer ce jours-ci, alors j’ai fait un copié-collé du billet publié hier par Yann Savidan. C’est bien écrit, percutant et le message passe. Quand je serai grand j’aimerais écrire comme lui. Sans plus d’intro voici un texte qui sent le gaz :
"Actuellement Nicolas Sarkozy ne peut plus gagner les présidentielles de 2012.
Hervé Novelli, secrétaire général adjoint de l'UMP admet que beaucoup d'électeurs sont déçus. Il est vrai que le fond de l'électorat de Sarkozy n'adhère plus à sa politique et le sanctionne en votant clairement aussi à l'extrême droite.
Les ténors peuvent bien se persuader en disant que le président est le meilleur et le seul candidat possible, l'UMP est devenue un bateau ivre au main d'un capitaine qui ne tient plus du tout le cap, qui perd sans arrêt la boussole au point que les passagers de cette droite vomissent tripailles par dessus bord.
La parole présidentielle est aujourd'hui complètement discréditée et l'on voit mal par quel coup de baguette magique, il pourrait redonner du sens et un cap à une stratégie politique à bout de souffle et en manque d'imagination.
Centristes et gaullistes sociaux font désormais les yeux doux à Jean-Louis Borloo, Alain Juppé ou François Fillon. Ces possibles outsiders pourraient reprendre le gouvernail d'ici quelques semaines.
Il faudra toutefois attendre les analyses d'opinion de la rentrée pour observer les attitudes guerrières des uns et des autres à l'égard de l'actuel chef de l'Etat. Il est évident que si sa cote de popularité est plus proche de 15% que de 20%, les seconds couteaux armeront l'artillerie lourde pour le déloger de sa légitimité naturelle de président sortant.
Bien au-delà de ces calculs d'apothicaires dont les Français se moquent comme de leur première liquette, les tarifs du gaz naturel vont augmenter de 5,2 % au 1er avril. Cela ne serait pas dramatique si cette augmentation était isolée mais cette hausse va dépasser les 20% en un an et depuis 2005, elle a bondi de plus de 60%. Du jamais vu !
Gaffe ça pourrait exploser."