Le secrétaire national à la coordination a constaté que «les Français ont, comme lors des élections régionales, gravement désavoué le chef de l’Etat et sa majorité». «Ils ont massivement rejeté sa politique injuste et sanctionné son ambiguïté face au Front national : les discours de division, de peur et de haine qu’a tenus la droite depuis des mois n’ont eu comme résultat que le retour de l’extrême droite » a-t-il analysé. Harlem Désir a mis en garde le chef de l’Etat et la droite «contre la tentation de l’arrogance, la tentative de passer ce scrutin par pertes et profits». «Nicolas Sarkozy doit entendre la colère des Français, il n’a pas le droit de leur répondre par le mépris », a-t-il estimé. Avant de tirer « la grande leçon de ce scrutin» qui est selon lui que «la gauche que les Français aiment, c’est la gauche unie ». « La responsabilité des socialistes et de la gauche, ce soir, c’est d’être unis sur le chemin vers 2012 pour répondre à l’immense soif de changement des Français », a-t-il affirmé.