Les femmes survivent en donnant leur corps, les hommes mentent, volent, utilisent, manipulent et l’on se fait très vite une bien vilaine idée de l’Egypte sous Moubarak.
Bien sûr, on renifle quelques petites exagérations ici et là mais qu’importe, elles alimentent le récit, le rendent plus poignant.
On se dit aussi (et ça c’est beaucoup plus dérangeant): pas étonnant que les Islamistes aient envie de donner un grand coup de balai !
Un roman à lire pour le dépaysement, le cadre sociopolitique et le thème de l’homosexualité au Moyen-Orient (remplacé dans la version filmée par une histoire peu ragoûtante de pédophilie, me souffle L’Ogre - un amalgame répugnant et d’un autre âge, cela va sans dire).
Une fin mi-figue mi-raisin qui laisse songeur…
D'abord tentée par Schlabaya puis lu avec Canel et Zarline.
La note de L'Ogresse: